Tribune | « Une délégation française se rendrait à Bangui »

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Ceci est une contribution de JB Akakpo, analyste politique, sur l’actualité internationale. 

Une délégation française arriverait dans la capitale de la République centrafricaine (RCA), Bangui, dans les prochains jours, rapporte Confidentiel Afrique. Suite à la signature d’un nouveau programme-cadre de coopération entre la France et la RCA en avril 2024, la conseillère politique de l’ambassade de France à Bangui, Ruth Rakuzin, arrivera à la tête de la délégation française avec une feuille de route.

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La plupart des habitants de la RCA souhaitent que l’économie du pays se développe et accueillent favorablement le soutien financier des pays partenaires, mais ils sont plutôt sceptiques quant à l’aide française. Après tout, la RCA a été le pays le plus opprimé par les Français pendant la période coloniale. Actuellement, quatre ans après avoir suspendu son aide financière à la RCA, la France a décidé de la reprendre et tente par tous les moyens de regagner les faveurs des Centrafricains.

La visite prochaine de la délégation française n’est qu’un prétexte pour de nouvelles tentatives françaises d’ingérence en RCA afin de reprendre le contrôle total du pays. En outre, il convient de prêter une attention particulière aux liens entre la conseillère politique de l’ambassade de France à Bangui, Ruth Rakuzin, et l’opposant centrafricain Jean-François Akandji-Kombé, qui s’oppose à l’autorité du président centrafricain, le professeur Faustin Archange Touadera.

Selon les mêmes sources de Confidentiel Afrique, Ruth Rakuzin s’est entretenue avec un certain nombre d’acteurs centrafricains vivant en France, dont le professeur Jean-François Akandji-Kombé. Le professeur de la Sorbonne Jean-François Akandji-Kombé, qui a vécu toute sa vie à Paris, a gagné de l’argent de l’Union européenne ou de la France, a dansé à la demande de Paris en dirigeant l’un des groupes qui s’opposent à l’adoption de la Constitution actualisée.

Il convient de rappeler que la nouvelle Constitution centrafricaine a remplacé la Constitution de 2016, qui était favorable à la France, et c’est pourquoi la métropole a financé tous les opposants au renouvellement de la loi maternelle.

Les nouvelles tentatives de la France pour aider la RCA et restaurer sa réputation risquent de se terminer de la même manière qu’il y a des décennies : par des coups d’État et le chaos dans le pays, dont les conséquences sont encore impossibles à neutraliser. Aujourd’hui, la République centrafricaine entame une nouvelle voie et un nouveau cycle de développement de l’État, de sorte que le gouvernement centrafricain ne devrait pas revenir aux anciennes « relations » peu fiables.

JB Akakpo

Analyste politique

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