Depuis les USA, un jeune Burkinabè veut contribuer à l’autosuffisance alimentaire des pays africains
Depuis 2019, il évolue dans l’immobilier aux Etats-Unis. Au travers de « Johnow Enterprises LLC », son entreprise basée aux Etats-Unis, il permet à plus d’une centaine de familles d’avoir au moins une propriété. L’amour pour son pays le motive à dupliquer cette expérience et ce savoir-faire en créant « Flex Immobiliers Burkina Faso ». Bien établi dans son pays natal et d’adoption, John Ouédraogo, marié et père de 3 enfants, a pour projet de créer un pont entre le pays de l’Oncle Sam et le continent africain au travers de l’agrobusiness. Découvrons ensemble la Foire internationale de l’agrobusiness du Midwest !
John Ouédraogo est un jeune Burkinabè titulaire d’une maitrise en droit de l’Université de Ouagadougou. En 2015, il se retrouve aux Etats-Unis pour y poursuivre ses études. Il obtient un Bachelor en intelligence et sécurité internationale. Après une expérience militaire, il décide de se lancer dans l’immobilier.
Lequel domaine exige que l’on montre patte blanche. « Pour être un professionnel de l’immobilier, il faut avoir une licence à tenir active chaque année. Et cela passe par une formation et un test », fait-il comprendre.
Cette exigence satisfaite, il est aujourd’hui reconnu et salué à juste titre dans le domaine de l’immobilier au Nebraska, aux Etats-Unis. A son actif, plus d’une centaine de familles aidées à avoir une propriété.
« Aux Etats-Unis, j’ai une entreprise immobilière. Nous sommes dans la représentation de clients. Mon activité principale, c’est de représenter ceux qui ont l’intention d’acheter des maisons ou ceux qui veulent vendre et ceux qui veulent investir dans l’immobilier. Dans l’investissement, cela inclut aussi bien ceux qui sont sur le territoire américain qu’en dehors », explique-t-il.
John Ouédraogo, en dépit de son succès au pays de l’Oncle Sam, est toujours attaché à sa mère patrie le Burkina Faso. Il y crée alors une sorte de réplique de son entreprise aux Etats-Unis. « Flex Immobiliers Burkina Faso » est le nom de cette entreprise.
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« Après l’expérience acquise aux USA, j’ai voulu transposer cette expérience sur le marché burkinabè ; créer quelque chose de particulier, donner de la valeur ajoutée au service de l’activité immobilière. Ici, nous intervenons principalement dans la gestion locative, mais aussi dans la représentation, les transactions immobilières d’achats et de ventes », détaille-t-il.
Foire internationale de l’agrobusiness du Midwest (FIAM)
M. Ouédraogo est, dès lors, entre les Etats-Unis et le Burkina Faso. Dieu aidant, les activités se passent bien. Bien présent dans le milieu des affaires, il est aussi connu pour être un membre fondateur de la Chambre de commerce du Midwest. Altruiste qu’il est et entrepreneur dans l’âme, il est toujours en quête d’opportunités. C’est alors qu’il fait le constat, avec un ami, qu’au Midwest, considéré comme le grenier des Etats-Unis, il n’existe pas encore d’activité qui s’oriente vers l’agrobusiness en relation avec l’Afrique.
« Nous avons des activités culturelles qui s’y déroulent, de grandes conférences sur les affaires… L’idée nous est donc venue de créer une foire internationale de l’agrobusiness qui va faire venir les investisseurs et les entrepreneurs de l’agrobusiness ainsi que les acteurs étatiques des pays africains, notamment le Burkina Faso ; créer une plateforme de rencontre aux USA, dans le Midwest, au Nebraska où nous allons aussi faire venir des fermiers, des entreprises et des usines qui interviennent dans la technologie d’exploitation agricole ainsi que les décideurs publics pour pouvoir créer un cadre d’harmonisation de la règlementation en matière d’import-export et des échanges de technologies et des échanges de connaissances », informe-t-il.
Prévue se tenir à Omaha, au Nebraska, aux Etats-Unis les 17 et 18 octobre 2025, la première édition de la foire devrait réunir entre 300 et 500 personnes. « Nous envisageons la possibilité de créer une sorte de collaboration de sorte que nos pays puissent envoyer des étudiants pour étudier la science, l’exploitation agricole et la science de l’exploitation de l’eau et revenir dans leurs pays respectifs pour partager leurs expériences et connaissances afin de contribuer à l’autosuffisance alimentaire de leurs pays », confie en somme John Ouédraogo.
Entretien réalisé par Tambi Serge Pacôme ZONGO
Burkina 24
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