Tchad : Le Président Mahamat Déby lance l’opération Haskanite après une attaque meurtrière de Boko Haram
Au Tchad, le groupe terroriste de Boko Haram a mené une nouvelle attaque contre « une garnison abritant plus de 200 militaires » faisant une quarantaine de morts et une vingtaine de blessés. Le Président Mahamat Idriss Deby Itno s’est rendu sur les lieux de l’attaque le lundi 28 octobre 2024.
Au cours de cette nouvelle attaque de Boko Haram menée dans la région du lac Tchad, à la frontière du Nigeria, une quarantaine de militaires tchadiens sont tombés. Cette attaque sur une base militaire située à Barkaram, une île située à l’ouest de Ngouboua « a tragiquement fait une quarantaine de morts parmi nos soldats », a annoncé la présidence tchadienne dans un communiqué publié le 28 octobre.
Le président, Mahamat Idriss Déby Itno qui s’est dépêché sur les lieux de l’attaque tôt dans la matinée, a ordonné une contre-offensive des forces de N’Djamena à travers le coup d’envoi de « l’opération Haskanite pour prolonger et traquer les assaillants jusque dans leurs derniers retranchements », rapporte le communique présidentiel avant d’ajouter que le président « tient à rassurer les populations de la zone, ainsi que les forces de défense et de sécurité, de son engagement indéfectible à défendre et à sécuriser l’ensemble du pays ».
Pour sa part, le gouverneur de la région du lac a déclaré ceci : « Nous avons certes beaucoup de pertes, mais la situation est sous contrôle et nos forces sont sur place à la poursuite de l’ennemi ».
Cette attaque et sa contre-offensive surviennent alors que le chef de l’Etat tchadien vient de procéder à une restructuration des forces armées avec une série de limogeages de certains officiers opposés à sa position sur le Soudan. Le pouvoir tchadien a été accusé de faciliter les livraisons d’armes des Émirats arabes unis aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) qui combattent l’armée régulière soudanaise depuis avril 2023. Le Tchad et les Émirats ont démenti ces accusations.
En juin dernier, l’Office international pour les migrations (OIM) enregistrait plus de 220 000 déplacés dans la province du lac Tchad, en raison des attaques des groupes armés.
Source : Jeune Afrique
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina 24
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