Sécurisation et gouvernance foncière, accès des femmes à la terre : Les recommandations des Journées nationales d’actions sur le foncier 2024

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Les Journées nationales d’actions sur le foncier (JNAF) édition 2024 ont refermé leurs portes, le jeudi 28 novembre 2024 à Ouagadougou.

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A l’initiative de la Plateforme nationale multi acteurs sur le foncier (PMAF) et avec le concours d’autres acteurs du foncier, il s’est tenu les Journées nationales d’actions sur le foncier (JNAF). Du 26 au 28 novembre 2024, les travaux de ces journées ont eu pour fil conducteur « la politique nationale de sécurisation foncière en milieu rural dans un contexte de crise sécuritaire et de changement climatique ».

A la clôture officielle des Journées nationales d’actions sur le foncier 2024

Au sortir de ces trois jours de travaux, des recommandations ont été formulées. En ce qui concerne la sécurisation foncière, les participants ont recommandé « d’assurer l’application effective et générale des textes ; d’assurer la mise en place effective, l’accompagnement et le suivi des structures locales de gestion foncière ; de mettre un accent particulier sur l’élaboration des chartes foncières locales ; de prendre en compte les besoins des jeunes, des femmes et des personnes déplacées internes… ».

S’agissant de la gouvernance foncière, les participants ont recommandé que l’on encourage le gouvernement à faire preuve de plus de volonté politique ; que l’on alloue des ressources budgétaires adéquates en appui à la mise en œuvre et au suivi des textes sur le foncier ; que l’on engage des actions fermes de lutte contre la corruption dans le secteur foncier y compris le retrait des parcelles et terres irrégulièrement acquises.

Des recommandations allant dans le sens de l’accès des femmes à la terre ont également été formulées. « Assurer le suivi des APFR (ndlr, Attestations de possession foncière rurale) délivrées et permettre que ces APFR soient acceptées comme garanties par les institutions de finance au profit de ces détenteurs de ces titres », ont-ils formulé.

« La terre, c’est tout ce qu’il y a de bien pour nous », selon Maimouna Traoré Dermé, membre du Conseil d’administration de la PMAF

Selon Maimouna Traoré/Dermé, membre du Conseil d’administration de la PMAF, il est difficile d’épuiser les questions foncières. Les questions foncières, a-t-elle aussi fait remarquer, sont au centre des préoccupations de plusieurs ministères et également au centre des préoccupations des acteurs des communautés locales.

« La terre, c’est tout ce qu’il y a de bien pour nous », a-t-elle déclaré. La recommandation forte formulée, a-t-elle laissé entendre, c’est la nécessité pour l’Etat d’uniformiser les textes relatifs au foncier. « Que l’Etat veille à la sensibilisation des acteurs locaux, des collectivités, des communautés », a dit en sus Maimouna Traoré/Dermé.

Karim Diallo, directeur de la législation au ministère en charge de l’agriculture, a promis de transmettre à qui de droit l’ensemble des recommandations formulées, ce en prenant l’engagement de travailler à ce que les structures locales de gestion foncière soient fonctionnelles.

Pour rappel, ces JNAF avaient pour objectif général de permettre de mener la réflexion sur la politique nationale de sécurisation foncière en milieu rural en vue de son amélioration.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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