Burkina Faso : « Nous ne devons pas voir les restrictions comme une volonté de museler, mais… » (Président du CSC)
Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, président du Conseil supérieur de la communication (CSC), a effectué une visite de courtoisie au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ), ce jeudi 12 décembre 2024, à Ouagadougou.
Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, a inscrit sa visite au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ) dans le sens normal des choses suivant sa prise de fonction.
« Je suis venu au CNP/NZ pour une visite de courtoisie et une prise de contact. Parce que j’ai pensé qu’il était bon après ma prise de fonction, de venir rendre visite au Centre de presse, à ceux qui l’animent parce qu’en tant que président du CSC, l’institution que je dirige est la tutelle naturelle des médias… », a-t-il déclaré.
L’occasion, à l’en croire, a aussi été saisie afin d’échanger sur plusieurs aspects entrant dans la vie des médias burkinabè. « Je pars très rassuré », a-t-il laissé entendre avant de saluer les efforts du CNP/NZ.
Le président du CSC a dû en outre se prononcer sur la question des restrictions des libertés, chère notamment aux médias. D’emblée, il a fait savoir que si les libertés sont restreintes dans le cadre des lois et règlements en vigueur, tout ce qu’on doit faire, c’est de les accepter.
« Nous sommes dans une crise sécuritaire qui nécessite la prise de mesure ; et tout le monde interpelle l’Etat. Alors si on demande à l’Etat de faire son travail, permettez à l’Etat de prendre les mesures qui s’imposent pour pouvoir accomplir sa mission régalienne de défense du territoire, de protection des populations. Si ces mesures doivent conduire à des restrictions de libertés, que cela se fasse dans les limites des textes et tout le monde devrait l’accepter », a-t-il avancé.
Selon Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, si ailleurs les citoyens ont consenti à ce que leurs libertés soient restreintes dans l’intérêt général, au Burkina Faso, nous devons être à même de le faire.
« Nous ne devons pas voir les restrictions comme une volonté de museler, mais plutôt comme des voies et moyens pour permettre à l’Etat d’accomplir sa mission régalienne de protection de nos limites territoriales, de reconquête de notre territoire, mais aussi de notre souveraineté et pour assurer notre avenir », a-t-il fait comprendre.
Convaincu que le contexte va changer, parce que nous sommes en train de sortir de la crise, parce que la crise sécuritaire sera derrière nous bientôt, il a rassuré qu’au fur et à mesure que nous avancerons sur le terrain de la paix, les libertés pourront être restaurées jusqu’à un certain niveau. « Mais actuellement, nous devons accepter les restrictions qui se font dans le cadre des lois et règlements », a-t-il réitéré son propos.
Tambi Serge Pacôme ZONGO et Rabiatou ZABRE (Stagiaire)
Burkina 24
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