Burkina Faso | Opération casiers vides : Plus de 97% des dossiers jugés, selon le ministre de la justice

Le ministre en charge de la justice, Me Edasso Rodrigue Bayala a présidé, ce lundi 3 février 2025, une cérémonie de montée des couleurs organisée par les hautes juridictions du Burkina Faso, laquelle cérémonie a eu lieu dans l’enceinte du Conseil d’État, à Ouagadougou.
Au Burkina Faso ainsi que dans toutes les représentations du pays à l’étranger, tous les premiers lundis du mois, les travailleurs se rencontrent autour du drapeau national pour la montée des couleurs. Tradition respectée, ce lundi 3 février 2025, au conseil d’État.
Edilbert Somé, magistrat, de grade exceptionnel, premier président du Conseil d’Etat, a rappelé que les hautes juridictions sont chargées de contrôler au plus haut niveau les décisions des juridictions de fond qui sont les cours d’appel et les tribunaux. Il a poursuivi que ce rôle ne fait pas d’elles des institutions hors le pouvoir de l’État.

“Nous sommes des institutions de l’État et nous avons aussi le devoir d’honorer les emblèmes en l’occurrence le drapeau (…). C’est un hommage que nous faisons à notre pays et surtout à nos devanciers, ceux qui se sont battus et qui ont versé peut-être de leur sang pour que le Faso soit construit pour que le Faso demeure. Nous avons l’obligation de porter très haut et avec fierté ce drapeau. Et le premier acte pour exprimer ce patriotisme, c’est au moins la montée des couleurs”, a-t-il souligné.
Il a ajouté que les hautes juridictions veulent témoigner par cette montée des couleurs qu’elles ne sont pas en reste de l’administration. “Nous sommes dans l’administration et nous sommes dans l’État et au plus au niveau de l’État, nous devons donner l’exemple en honorant nous-mêmes, les emblèmes nationaux dont le drapeau est un des plus élevés”, a-t-il affirmé.
Selon le ministre en charge de la justice, Rodrigue Bayala, la montée des couleurs est un moment qui rappelle aux citoyens, leur engagement envers la mère patrie qu’ils doivent servir avec dévouement et sacrifice.
Le garde des sceaux a profité de l’occasion pour présenter ses vœux de nouvel an à ses collaborateurs. S’adressant à ses collaborateurs, Rodrigue Bayala a laissé entendre que 2025 est une année de “défi à tous les niveaux”. “Que Dieu nous donne assez de forces pour pouvoir relever ces défis. Pour l’année écoulée, je voudrais adresser mes sincères félicitations à l’ensemble des acteurs.
Sur un contrat d’objectif qui nous était assigné au niveau du ministère, à ce jour, nous sommes pratiquement à 99,3% presque 100%. L’année 2023, nous étions à 95,6% on s’est mis un peu la pression et davantage la pression pour 2025”, a-t-il lancé.
Aussi, a-t-il invité ses collaborateurs à faire un tour dans leurs tiroirs pour faire sortir des dossiers qui trainent encore. “Déjà, vous avez remarqué ces derniers temps, au niveau du tribunal de grande instance de Ouagadougou, il y a une vaste opération qui se passe à ce niveau et d’autres juridictions qui sont en train de se préparer”, a-t-il dit en faisant sans doute allusion à l’opération casiers vides.

Il a indiqué que l’opération se poursuivra. Faisant le bilan en termes de réussite, Me Bayala a informé qu’il se chiffre à hauteur de 97%. “Mais après échange avec les différents acteurs de Ouaga I, je pense qu’ils sont à plus de 200% (de taux de réussite, ndlr). Parce qu’en réalité, les 97% ce sont des dossiers qui ont été jugés, il y a plus de 2100 dossiers qui ont été traités alors que c’était ça la mission, c’était de faire sortir les dossiers et les traiter”, a-t-il avancé tout en promettant son soutien aux acteurs judiciaires afin d’atteindre des résultats au bénéfice du peuple burkinabè.
Willy SAGBE
Burkina 24
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