Guerre à l’Est de la RDC : Le M23 procède à des tueries ciblées à Goma et environs (ACP)

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La guerre à l’Est de la RDC, après le Nord-Kivu, les rebelles du M23 ( Mouvement du 23 mars 2009) soutenus par le Rwanda ont attaqué les positions des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) et des vaillants Wazalendo (VDP, à la Congolaise), à Ihusi, une localité du territoire de Kahele dans la province du Sud-Kivu, ce mardi 11 février 2025.

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Malgré les nombreux appels de la communauté internationale à un cessez-le-feu pour ouvrir un couloir humanitaire afin de venir en aide aux populations de l’Est de la RDC en général et la population de Goma en particulier, les rebelles du M23 et leurs alliés rwandais ne sont pas prêts pour cela.

L’aéroport international de Goma reste toujours fermé. Ils poursuivent maintenant leur offensive dans la province du Sud-Kivu où ils ont attaqué les positions des forces loyalistes ce mardi 11 février 2025, à Ihusi, une localité qui se situe à une soixantaine de kilomètres de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu.

La menace pèse désormais sur cette ville qui a commencé à se vider de ses habitants depuis quelques jours, certains se réfugient au Burundi tandis que d’autres rejoignent d’autres provinces du pays telles que Tanganyika et Haut-Katanga.

Entre-temps à Goma et environs, les rebelles et leurs alliés rwandais procèdent à des tueries ciblées, selon l’agence congolaise de presse (ACP)

« Le M23 cible des gens qui n’adhèrent pas à leur mouvement et les tue. C’est ce qu’ils ont fait cette nuit à Nyiragongo, où ils ont tué un chef de groupement, sa femme et ses 4 enfants. Ce sont des esclavagistes et non des libérateurs comme ils le disent », a confié un habitant de Goma aux confrères de l’agence congolaise de presse (ACP).

À Nyiragongo, un territoire du Nord-Kivu occupé par les rebelles du M23, un chef de village et ses trois enfants ont été tués dans la nuit de lundi 10 à mardi 11 février 2025.

« Nous sommes totalement choqués et indignés car l’insécurité est devenue récurrente. La situation est compliquée. C’est chaque jour qu’on tue les gens », a témoigné un habitant de ce territoire.

La population congolaise en général, celle de Goma ne s’est pas laissée faire. Les rebelles ont appelé les travailleurs à regagner leurs lieux de service, le lundi 10 février 2025, personne ne s’est pointé, à en croire l’homme politique congolais, Steve Mbikayi.

«Après le carnage de Goma causé par l’armée rwandaise, les activités n’ont toujours pas repris. Au risque d’être sévèrement châtié en cas de refus, le M23 avait demandé aux Gomatraciens (habitants de Goma) de reprendre le travail hier lundi 11 Février 2025. C’était sans compter sur le sursaut patriotique des Congolais. Hier lundi et aujourd’hui mardi , à part les commerces, le travail n’a pas repris à Goma», a-t-il écrit sur son compte X avant d’appuyer :

«Pour manifester leur hostilité à l’occupation rwandaise, les gens sont restés à la maison malgré les menaces. L’administration, les écoles, les universités sont restées fermées. Nos sincères félicitations à nos frères de Goma. L’arme la plus redoutable qui fera échouer le plan de balkanisation de la RDC et l’occupation rwandaise reste le patriotisme de tous les Congolais».

Sur le plan diplomatique, la RDC a engrangé une importante victoire, la semaine dernière lors d’une réunion du conseil de l’ONU des droits de l’homme à Genève. En effet lors de cette réunion extraordinaire sur la situation à l’Est de la RDC, le conseil a décidé d’une équipe d’enquêteurs sur le carnage de Goma. Le gouvernement congolais parle désormais de 3000 morts et plus de 3000 blessés.

Willy SAGBE

Burkina 24

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