FITO 2025 : Au rythme des instruments traditionnels et des pas de danses, le Musée national s’anime

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Sous le son des instruments traditionnels, l’ouverture de la 3e édition du Festival International des Instruments et Danses Traditionnels de Ouagadougou s’est tenue le jeudi 29 mai 2025 au musée national du Burkina Faso sous le thème « Jeunesse et culture : quels repères pour notre société de demain ? ». 

La 3e édition du Festival International des Instruments et Danses à Ouagadougou (FITO) a débuté le 29 mai et se poursuit jusqu’au 1er juin 2025 au son des instruments traditionnels tels que les balafons, les tam-tams et les flûtes, parmi d’autres.

Des plats traditionnels et des pagnes traditionnels sont également en exposition. Le FITO 2025 a pour invités d’honneur la communauté Buaba et la communauté Sambla, qui sont par ailleurs des parents à plaisanterie.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, président de la cérémonie

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a présidé la cérémonie d’ouverture. Pour lui, le FITO n’est pas un simple festival.

« C’est un espace de dialogue interculturel, de transmission de nos valeurs ancestrales à la jeunesse, mais aussi un levier de cohésion sociale, de paix et de développement économique. Il nous rappelle que dans nos instruments, nos danses, nos chants et nos symboles résident les clés de notre identité collective et de notre résilience face aux défis de l’heure.

Alors que notre pays aspire plus que jamais à un retour durable de la paix, la culture demeure ce ciment invisible mais puissant qui relie les cœurs, réconcilie les mémoires et inspire les générations futures », a-t-il déclaré.

Le promoteur du FITO, Dji Marc Koussoubé

Le promoteur du FITO, Dji Marc Koussoubé, a signalé que ce festival a pour objectif de faire la promotion, la valorisation et la sauvegarde des instruments et des pas de danse traditionnels. « Il faut le dire, au Burkina nous avons plusieurs communautés, et dans chacune de ces communautés, nous avons des instruments de musique qui communiquent avec ces communautés.

En même temps, nous avons les pas de danse traditionnels qui unissent les fils et filles de ces différentes localités. Malheureusement, ces instruments de musique et ces pas de danse traditionnels sont en voie de disparition. C’est pourquoi cette innovation est portée par des jeunes soucieux de l’avenir de leur communauté, de leur pays, le Burkina Faso, et de leur continent, l’Afrique », a-t-il souligné.

Sidiki Marcial Bonzi, représentant du chef de canton de Dédougou et de la communauté Buaba, l’une des communautés d’honneur, a remercié les organisateurs. « La communauté Bwaba que je représente remercie les organisateurs de nous avoir invités et d’avoir fait de nous des invités d’honneur et parrain de la cérémonie. De nous avoir donné l’occasion de valoriser nos coutumes et traditions », a-t-il exprimé.

Daouda Traoré de la communauté Sambla

Par la suite, Daouda Traoré de la communauté Sambla s’est exprimé. « Le FITO nous a fait appel pour venir montrer aux gens nos instruments de danse et nos traditions. Celui qui veut comprendre les instruments Sambla qu’il fasse un tour au FITO », a-t-il signifié.

A lire aussi⇒3e édition du FITO du 29 mai au 1er juin 2025 : Les communautés Sambla et Buaba à l’honneur !

Mahoua SANOGO (Stagiaire)

Burkina 24

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