Tribune | Souveraineté du Burkina Faso et de l’Afrique : Mathias Zida invite ses frères et sœurs à être la génération de l’audace

Ceci est une tribune de Kamanga Mathias Zida, responsable de l’initiative spontanée A.C-M.C.S. (Actions civilo-militaires pour la cohésion sociale).
Il n’y a plus aucun doute aujourd’hui de ce que l’union des fils et filles de l’Afrique est la condition sine qua non pour que le continent africain retrouve sa prédominance d’antan, sa place dans le concert des nations et dans les instances de décisions ultimes de notre planète terre.
Des devanciers, à l’instar de feu Président le Capitaine Thomas Sankara, l’ayant compris depuis, ont donné le ton au péril de leur vie. Si l’homme est mort assassiné, ses idées, par contre, demeurent comme une flamme que le Capitaine Ibrahim Traoré, actuel Président du Faso, essaie de raviver dans le cœur des uns et des autres.
Les Africains doivent s’unir, les Burkinabè d’abord ! Le Capitaine Ibrahim Traoré en a la pleine conscience. Raison pour laquelle aux premières heures de sa prise de pouvoir, il a initié une série de rencontres avec les forces vives de la nation, sans écarter les politiciens.
A l’occasion de ses différentes prises de paroles, il a expliqué le pourquoi de ce coup de force et a demandé, au regard d’une certaine urgence, d’aller plus vite. Et pour ce faire, il a estimé qu’il était nécessaire de se recentrer sur l’essentiel : la reconquête et la libération de notre pays de l’hydre terroriste.
L’atteinte de cet idéal après une décennie repose toujours sur l’union des filles et fils du pays. Le Président du Faso, son gouvernement, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les Forces de défense et de sécurité (FDS), seuls, avec toute leur bonne foi et leur bonne volonté, ne pourraient y parvenir sans nous, le reste de la population.
Comme un secret de polichinelle, cette union tant souhaitée n’est pas sans conséquence, d’autant plus qu’une certaine élite conspire depuis des lustres pour que nous n’y arrivions pas.
Le prix à payer !
Eh oui, comme pour l’atteinte de tout idéal, il y a un prix à payer. Et ce n’est ni l’affaire d’un individu ni l’affaire d’un groupuscule. Mais plutôt le sursaut de tout un peuple, de toute une nation.
Si, depuis, les devanciers susmentionnés, n’y sont pas parvenus, c’est tout simplement le fait qu’aucune génération, unanimement ou majoritairement n’a eu cette volonté de sursaut patriotique et panafricain. Aucune génération ne veut payer le prix de l’affranchissement de son pays et indirectement de l’Afrique.
Mais laissez-moi vous rappeler que toutes ces grandes puissances, qui décident du sort de l’Africain sans l’Africain, qui jugent de la marche à suivre du monde sans l’Afrique, ont, à un moment de leur histoire dû dire NON ; ça n’a que trop duré.
Toute une génération, dans la sueur, dans le sang, s’est levée comme un seul Homme pour combattre l’ennemi commun afin de permettre aujourd’hui à plusieurs descendants de vivre de façon souveraine et de bénéficier des richesses de leur patrie. Les cas sont légions. Les États-Unis, la France… n’en diront pas le contraire.
Alors, mon frère et ma sœur de la même patrie, mon frère et ma sœur d’Afrique, il est temps que nous prenions notre destin en main. Ce combat, faisons-le pour que nos descendants puissent mieux vivre et qu’ils aient le respect qu’ils méritent dans un monde où les plus faibles seront toujours une proie.
Kamanga Mathias Zida
Coordonnateur de l’initiative spontanée A.C-M.C.S
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