BAC 2025 : 56,92 % de réussite dans la région de l’Est, 2 496 nouveaux bacheliers
Les résultats définitifs du baccalauréat 2025 sont désormais connus dans la région de l’Est. Sur 4 505 candidats inscrits, 4 385 ont effectivement composé, affichant un taux de présence remarquable de 97,34 %, reflet d’un fort engagement des élèves et de leurs familles.
À l’issue des deux tours, 2 496 candidats ont décroché leur baccalauréat, soit un taux de réussite global de 56,92 %. Cette performance, dans la moyenne nationale, souligne les efforts conjoints des enseignants, élèves et encadreurs pédagogiques.
Une analyse par genre met en lumière une légère avance des filles, avec un taux de réussite de 57,75 % (1 322 admises sur 2 289 présentes), contre 56,01 % chez les garçons (1 174 admis sur 2 096 présents).
Au premier tour, 1 629 candidats avaient été déclarés admis, représentant 37,15 % des présents. Le second tour a permis à 867 candidats supplémentaires de réussir, démontrant l’importance de cette session de rattrapage dans le dispositif d’évaluation.
Sur le plan provincial, des écarts notables apparaissent. La Tapoa se hisse en tête avec un taux de réussite de 67,98 % (138 admis sur 203 présents), suivie de près par la Gnagna avec 66,41 % (435 admis sur 655). Le Gourma, bien que plus peuplé avec 3 615 inscrits et 3 527 présents, enregistre un taux de 54,52 % (1 923 admis).
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Certains centres d’examen se démarquent particulièrement. À Bogandé (Gnagna), le taux atteint 71,87 % avec 235 admis sur 327. À Piela, toujours dans la même province, 200 candidats sur 328 ont réussi, soit 60,98 %. Dans le Gourma, le centre de Diabo affiche une belle performance de 71,56 % (234 admis sur 327), tandis que Fada N’Gourma, bien qu’accueillant le plus grand nombre de candidats (3 200 présents), atteint un taux de 52,78 % avec 1 689 admis.
Parmi les 4 385 candidats ayant composé, 1 889 n’ont pas encore obtenu leur diplôme. Ils pourront retenter leur chance lors de la session 2026.
Désormais, les nouveaux bacheliers devront passer par l’immersion patriotique, une étape préalable à l’accès à l’enseignement supérieur. Instituée par les autorités, cette formation civique vise à renforcer l’esprit de citoyenneté et l’attachement à la patrie chez les jeunes diplômés, futurs bâtisseurs du Burkina Faso.
Amadou SOW
Pour Burkina 24




