L’ESUP Jeunesse honore ses étudiants karatékas médaillés aux championnats d’Afrique
Lors des championnats d’Afrique de karaté do, des étudiants de l’ESUP Jeunesse, bénéficiant de bourses offertes par leur établissement, sont revenus avec des médailles d’argent. En reconnaissance, la Fédération burkinabè de karaté do est allée, le lundi 1er septembre 2025, saluer les efforts de cet établissement. Il a aussi plaidé pour une prise en compte plus accrue du sport, et du karaté do en particulier, dans sa stratégie.
L’École supérieure polytechnique de la jeunesse (ESUP/Jeunesse) de Ouagadougou célèbre ses étudiants sportifs médaillés aux championnats d’Afrique de karaté do. Mohamed Kaboré et Fadilatou Sambaré, tous deux médaillés lors de cette compétition, bénéficient d’une bourse offerte par l’établissement.
Grâce à ce soutien, ces deux karatékas ont pu hisser le drapeau du Burkina Faso avec deux des sept médailles remportées par le pays. En plus, Mohamed Kaboré est qualifié pour les prochains championnats d’Afrique de karaté do.
Avec de tels résultats, la Fédération burkinabè de karaté do, conduite par le 1er vice-président Soumaila Ouédraogo et la vice-présidence chargée du marketing Gloria Guissou, ancienne étudiante de l’établissement, a rendu visite à l’école. Une manière pour la fédération dirigée par Oumar Yugo de montrer sa reconnaissance pour l’effort accompli par l’établissement dans l’accompagnement de ces athlètes et étudiants.
Le sentiment de fierté
« Nous sommes dans un monde d’excellence. Et ces jeunes gens, au-delà du sport, ils sont des étudiants. Ils sont bien formés. Quand tu es un athlète qui est bien formé, tu ne peux qu’être performant au niveau du sport. L’ESUP allie sport et étude et cela entre en droite ligne avec la politique nationale que le ministère enseigne », témoigne Soumaila Ouédraogo.
C’est pourquoi il a salué l’initiative prise par l’établissement. De son côté, le directeur général de l’ESUP/Jeunesse a salué cette démarche. Pour lui, c’est un sentiment de fierté de recevoir la fédération et ces étudiants qui font honneur à l’école.
« Nous sommes convaincus qu’on peut allier études et sports. Ailleurs, les grands sportifs viennent des universités », s’est exprimé Ismaël Touré, le directeur général de l’ESUP/Jeunesse. Il a insisté sur l’engagement de l’établissement à poursuivre sa démarche de soutien aux étudiants sportifs à travers des bourses, dans le respect des textes en vigueur dans le pays.
Tout un dispositif pour encadrer les étudiants sportifs
« Nous voulons rassurer les étudiants qui seront élus à nos bourses que des dispositions particulières seront prises à leur endroit. Ils auront un statut particulier qui leur permettra, lorsqu’ils sont appelés pour des compétitions diverses, d’être sûrs qu’à leur retour, ils bénéficieront de rattrapages pour se mettre à niveau », a-t-il ajouté, constatant qu’ailleurs les meilleurs sportifs viennent également des universités.
L’accompagnement de l’ESUP/Jeunesse, en plus des bourses, passe aussi par le rattrapage des devoirs manqués. Ce dont a bénéficié Mohamed Kaboré pour réussir dans ses études et au karaté do. « C’est un sentiment de gratitude, accompagnement durant trois années qui ont permis d’allier sport et études dans de très bonnes conditions », a résumé Mohamed Kaboré. Même son de cloche pour Fadilatou Sambaré, qui a pu rattraper ses devoirs et ses cours manqués grâce à l’aide de ses camarades.
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Saidou Kaboré, père de Mohamed Kaboré, a salué cette démarche de l’établissement. Pour lui, cela enlève une épine aux pied des parents. « Le fait de bénéficier de la bourse soulage les parents. Le fait du génie civil est très cher », explique-t-il. Il espère d’autres initiatives pour permettre aux étudiants sportifs de mieux s’épanouir dans les deux domaines.
