Burkina Faso : Un nouveau rapport pour protéger le patrimoine biologique
Le ministère de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement a lancé le jeudi 11 septembre 2025 à Ouagadougou un atelier national pour l’élaboration de deux rapports : le 7ème rapport national sur la diversité biologique et le 1er rapport national sur le protocole de Nagoya relatif à l’APA.
L’objectif de ces rapports est double. Il s’agit non seulement de partager des informations sur les actions les plus pertinentes menées pour assurer la conservation, l’utilisation durable et le partage juste des bénéfices découlant de la valorisation des ressources biologiques du Burkina, mais aussi d’évaluer l’efficacité de ces mesures.

Selon Dr Boureima Kouanda, secrétaire général du ministère en charge de l’environnement, le 1er rapport national sur l’APA devra spécifiquement fournir un état des lieux actualisé de la mise en œuvre de ce protocole au Burkina Faso depuis son entrée en vigueur en octobre 2014.
« Ces rapports permettent également d’examiner les progrès accomplis à l’échelle nationale pour la réalisation des objectifs de la convention ainsi que de relever les insuffisances et les facteurs de réussite dans la conservation des ressources biologiques pour une satisfaction durable des besoins socioéconomiques des populations dans notre pays », a-t-il précisé.
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Par ailleurs, il a rappelé que cet atelier, avec l’appui technique et financier du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), vise à consolider le choix stratégique national.

De son côté, Etienne Traoré directeur du département de la coordination des conventions internationales a souligné que le rapport détaillera les progrès du Burkina Faso en matière de conservation de la diversité biologique et de l’état de sa dégradation et des menaces qu’elle subit. « La spécificité de ce 7e rapport, c’est qu’il y aura de l’innovation.
Contrairement aux six précédents rapports, qui étaient purement techniques, suivant le canevas de la convention sur la diversité biologique, cette fois-ci nous allons innover en produisant un rapport propre au contexte du Burkina Faso, avec les orientations nécessaires pour qu’il puisse être utilisé par l’ensemble des techniciens et des praticiens de la diversité biologique », a-t-il soutenu.
Aminata Catherine SANOU
Burkina 24




