Passeport PME et financement : L’UEMOA se mobilise pour bâtir la souveraineté économique à Ouagadougou
La 11ᵉ édition du Salon des banques et des PME de l’UEMOA a officiellement ouvert ses portes ce vendredi 7 novembre 2025 à Ouagadougou. Des ateliers, des conférences, des rencontres B to B et des expositions ventes sont annoncés durant les quatre jours du salon prévu s’achever le 9 novembre 2025. « Synergies et dispositifs innovants d’appui et de financement des PME pour l’édification de la souveraineté économique et alimentaire en Afrique », est le thème retenu pour cette édition.
Le Salon des banques et des PME de l’UEMOA s’impose comme une plateforme d’échanges visant à dynamiser les filières économiques, encourager l’entrepreneuriat et trouver des solutions pour un écosystème favorable à la croissance des Petites et Moyennes Entreprises (PME) de la sous-région.
Selon Hermann Nagalo secrétaire général du Salon des banques et PME de l’UEMOA, cette onzième édition met en avant le Burkina Faso comme acteur clé de l’économie sous-régionale. De ce fait, plusieurs dispositifs concrets seront à l’honneur.
Il s’agit tout d’abord du développement de mécanismes de financement innovants, adaptés aux réalités des PME africaines ; Ensuite de la création d’un passeport inter pays des PME pour faciliter leur mobilité et leur accès aux marchés régionaux ; et enfin de la mise en place d’un label de finance responsable et d’une académie dédiée au renforcement des capacités des petites et moyennes entreprises. « Aujourd’hui plus qu’avant, nous voulons apporter une valeur ajoutée à l’écosystème de notre monde économique », a-t-il souligné.
Pour le parrain de cette édition, Achille Roland Sow, ce salon dépasse le cadre d’un simple rendez-vous économique. « C’est une plateforme d’action, un laboratoire d’idées, de synergie où se rencontrent décideurs publics, institutions financières, investisseurs et entrepreneurs », a-t-il soutenu.
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En outre, il a rappelé que les thèmes retenus cette année à savoir financement innovant, inclusion financière, transformation industrielle, souveraineté alimentaire s’inscrivent pleinement dans les priorités du gouvernement burkinabè et du secteur privé.
Du reste, Dr Aboubacar Nacanabo, ministre des finances, a lancé un appel pour que le salon devienne une source d’inspiration, de partenariats fructueux et de solutions concrètes pour un développement endogène et durable.
« Notre pays continuera de plaider pour la création d’un écosystème financier africain intégré, capable de mobiliser l’épargne domestique, de mutualiser les risques à l’échelle régionale et de financer les chaînes de valeur », a-t-il déclaré.
Aminata Catherine SANOU
Burkina 24
