12e édition du FGI-BF : Un avenir numérique plus résilient au cœur des débats

La 12e édition du Forum national sur la gouvernance de l’Internet au Burkina Faso (FGI-BF) s’est ouverte le mercredi 19 novembre 2025, à Ouagadougou, sous le thème « Contribution de l’écosystème numérique à la construction d’un avenir résilient, inclusif et sûr pour le Burkina Faso ». Ce forum se veut un cadre pour poser les bases solides d’une gouvernance numérique collaborative, inclusive et durable au Burkina Faso.
Hermann Ouédraogo, président du comité d’organisation du Forum national sur la gouvernance de l’internet au Burkina Faso (FGI-BF) et président de l’initiative pour la gouvernance de l’internet au Burkina Faso, a indiqué que ce forum est une plateforme unique qui rassemble tous les acteurs autour des enjeux, défis et opportunités liés à la gouvernance de l’internet au Burkina Faso.

Insistant sur l’importance de cette plateforme d’échanges, sieur Ouédraogo a rappelé que « chaque voix compte et chaque acteur, quel que soit son domaine d’activité ou d’expertise, est une influence ». L’objectif du FGI-BF, selon les dires du président du comité d’organisation de la présente édition, a été de « poser les fondements d’une gouvernance de l’internet participative, responsable et résiliente ».
C’est dans ce cadre qu’au cours dudit forum, Hermann Ouédraogo a annoncé le lancement de l’école sur la gouvernance de l’Internet (EGI). Sur plus de 300 candidatures reçues, une centaine notamment de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou, ont pris part à une formation sur les bases de la gouvernance de l’Internet.
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Le représentant du président de l’Assemblée législative de transition, Diédon Alain Hien, président de la commission du développement durable a insisté sur la nécessité de « construire un environnement numérique qui reflète nos valeurs de solidarité, d’inclusion et de transparence ».
Il a également appelé à une « vigilance et une agressivité positive en matière de gouvernance numérique », tout en rappelant l’importance de l’accessibilité pour tous les Burkinabè sans distinction.

De son côté, Patrice Compaoré, secrétaire exécutif de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), a relevé le rôle stratégique du numérique comme « levier de développement et de souveraineté nationale ». Il a également rappelé les défis de régulation et de sécurité que pose l’expansion rapide des technologies, notamment l’intelligence artificielle.
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