La DGI place l’archivage documentaire au cœur de sa transformation

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La Direction générale des impôts (DGI) tient, du 26 au 27 novembre 2025, à Ouagadougou, sa 14ᵉ conférence annuelle. Les travaux se déroulent autour du thème « Modernisation de l’archivage documentaire au service de la performance de la DGI : enjeux et perspectives ».

Selon la Directrice générale des impôts, Eliane Djiguemdé/Ouédraogo, l’archive n’est pas un simple ensemble de dossiers rangés dans des rayonnages, mais bien la mémoire organisée de l’administration, le fil invisible qui relie le passé aux exigences du présent et éclaire les décisions de l’avenir.

Sans elle, l’action publique perd en cohérence, en sécurité et en efficacité. Avec elle, au contraire, chaque geste administratif trouve son sens et chaque ressource publique sa juste protection”, a-t-elle déclaré.

Vue des participants
Vue des participants

Elle a souligné que, dans un environnement marqué par la transformation numérique, la quête de transparence et l’impératif de rapprocher l’administration des citoyens, la gestion documentaire devient un levier majeur de compétitivité, de gouvernance et de performance institutionnelle.

L’avenir de la DGI, et donc celui de la mobilisation optimale des ressources intérieures, dépend largement de la manière dont elle protège, classe, sécurise et valorise sa mémoire administrative”, a-t-elle ajouté.

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Pour Eliane Djiguemdé/Ouédraogo, une administration fiscale dépourvue d’archives fiables et accessibles en temps réel prend des risques majeurs. À l’inverse, a-t-elle poursuivi “une administration dotée d’un système documentaire moderne s’ouvre, au contraire, à une performance durable”.

Eliane Djiguemdé/Ouédraogo,directrice générale de la DGI
Eliane Djiguemdé/Ouédraogo, directrice générale des impôts 

S’adressant à ses collaborateurs, elle les a invités à établir un diagnostic clair et sans complaisance, à identifier les pratiques à corriger, à proposer des mesures applicables à tous les services, à définir une feuille de route triennale de modernisation de la chaîne documentaire, et à recommander un cadre institutionnel robuste pour une gestion professionnelle des archives.

Mais au-delà des outils, des procédures et des textes, la réussite de cette réforme supposera un changement profond de culture. Classer un document, transférer un dossier dans les délais, respecter un plan de classement, sécuriser un fichier numérique : ce sont des gestes simples, des gestes fondateurs qui construisent une administration forte”, a-t-elle affirmé.

Fatoumata Bako/Traoré, ministre déléguée chargée du Budget, a pour sa part rappelé qu’une administration fiscale sans archives fiables et accessibles en temps réel s’expose à des risques considérables. “Par contre une administration dotée d’un système documentaire moderne s’ouvre à une performance durable”, a-t-elle appuyé.

Fatoumata Bako/Traoré, ministre déléguée chargée du Budget
Fatoumata Bako/Traoré, ministre déléguée chargée du Budget

Elle a indiqué que l’objectif à l’issue de ces travaux est de faire de l’archive un outil stratégique au service de la performance, de la transparence et de la confiance. “Chers collaborateurs, vous êtes les gardiens d’un patrimoine immatériel précieux, la mémoire fiscale de notre pays. Chaque dossier bien classé est un acte de patriotisme administratif, chaque fichier bien protégé est une pierre posée à l’édifice d’un État maître de ses outils et serein en son action”, a-t-elle interpellé.

Elle a conclu en soulignant que l’avenir de la DGI, dans sa mission de mobilisation des ressources intérieures, dépend de la manière dont elle protège, classe, sécurise et valorise sa mémoire administrative.

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