Norbert Zongo et compagnons : « Il est enfin temps que ce dossier puisse être jugé » (Chrysogone Zougmoré)

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Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) ont procédé au dépôt de gerbes de fleurs sur les tombes de Norbert Zongo et de ses compagnons Blaise Ilboudo, Ernest Yembi Zongo et Ablassé Abdoulaye Nikièma, ce samedi 13 décembre 2025, au cimetière municipal de Gounghin. Ils ont également eu une pensée pieuse à l’endroit de Flavien Nébié et des victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Tôt, en cette matinée du 13 décembre 2025, le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) se sont recueillis sur les tombes des victimes du drame de Sapouy avant d’y poser des gerbes de fleurs. Ils étaient accompagnés des proches, notamment des familles des disparus.

Dépôt de gerbe de fleurs sur la tombe d’un des compagnons de Norbert Zongo

Par cet acte, le ton de la commémoration du 27e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo et de ses compagnons, ainsi que de Flavien Nébié a été donné.

En ce moment de recueillement, le CODMPP et la CCVC ont aussi eu une pensée à l’endroit des victimes de l’insurrection populaire. Une gerbe de fleurs a donc été posée au carré des martyrs.

Chrysogone Zougmoré, président du collectif

Chrysogone Zougmoré, président du collectif, a indiqué que ce 27e anniversaire est commémoré sous deux angles à savoir la persévérance et la résilience. « Persévérance, parce que ça fait 27 ans jour pour jour que Norbert a été assassiné et 27 ans jour pour jour que nous sommes debout pour que la vérité, la justice se fassent sur ces crimes odieux qui ont été commis le 13 décembre 1998. Deuxièmement, sous l’angle de la résilience, parce que nous le commémorons dans un climat social lourd », a-t-il expliqué.

Sur le dossier judiciaire à proprement parlé, Chrysogone Zougmoré a estimé qu’« il est enfin temps que ce dossier puisse être jugé, afin que la société burkinabè sache exactement ce qui s’est passé ce 13 décembre 1998, et surtout, afin que cela ne se reproduise plus jamais au Burkina Faso ».

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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