Des conseillers culturels formés à la critique d’art
L’association professionnelle des conseillers des affaires culturelles (APCAC), organise les 3 et 4 décembre 2015, un atelier de formation en critique d’art. Les domaines concernés sont la musique, le théâtre et la danse. 40 personnes prennent part à cette formation qui a débuté ce jour à Ouagadougou.
Ces conseillers des affaires culturelles, agents du département ministériel de la culture et du tourisme, sont le plus souvent appelés à servir dans les collectivités territoriales et sollicités par les acteurs culturels. C’est à cet effet que dans l’optique de développement et de renforcement de leurs capacités qu’ils initient un atelier de formation en critique d’art, premier du genre depuis la création de l’association APCAC.
« Depuis notre sortie, ce sont des modules que nous n’avons pas abordés, notamment la critique d’art. Dans l’exercice de leur fonction, les conseillers culturels sont beaucoup sollicités pour être membres de certains jurys ou examiner une œuvre. Cela nous permettra d’avoir des outils nécessaires pour l’appréciation des œuvres », explique Kouhoun Lansa Moise, président de l’association.
Chose que promet faire, Congo Lassann, formateur en module danse traditionnelle et contemporaine « Beaucoup ont un autre regard sur les manifestations mais n’ont pas de quoi apporter un jugement critique. Nous les éclairerons pour qu’ils aient des outils pour mieux apprécier les spectacles dans toutes leurs dimensions ».
L’APCAC a vu le jour en 2012 et s’est fixé pour objectif d’être un cadre de rencontre, d’échanges d’expérience et de formation, et de valorisation du métier des conseillers des affaires culturelles.
Le parrain, Mahamoudou Ouédraogo, ex-ministre de la culture, celui-là même qui a permis l’ouverture à l’Ecole nationale de l’administration et de magistrature (ENAM) de la filière de formation des conseillers culturelles, les a félicités pour l’initiative de se regrouper en association pour consolider ce corps.
C‘est non sans rappeler l’importance de la culture dans le développement de l’économie de tout pays qu’il encouragera le souci de ses agents à se perfectionner.
« Il ne faut pas voir les arts comme un moyen de distraction seulement. Ce sont des instruments qui permettent de booster l’économie d’un pays, surtout dans une telle époque de crise économique que nous traversons actuellement. C’est la porte de sortie. Malheureusement, nous ne disposons pas de statistiques au Burkina pour cerner au plus près les apports du monde culturel dans notre économie ».
Revelyn SOME
Burkina24
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