Aménagement urbain: « Plus d’intervention sans coordination » promet le ministre Bonanet
Les difficultés pour rejoindre son domicile en période pluvieuse, le difficile accès à l’eau, l’électrification qui traîne les pieds. Ce sont, entre autres, les réalités auxquelles les populations de la zone en cours d’aménagement de Bassinko font face au quotidien. Ce jeudi 25 février 2016, les ministres de l’administration territoriale, de l’urbanisme et de l’habitat sont allés toucher du doigt les réalités du terrain et rassurer les occupants du site que tout est mis en œuvre pour les sortir de cette situation.
Le rond-point de la cité de Bassinko en cours d’aménagement a servi de lieu de rencontre entre les deux ministres et les habitants de la zone. Là, le représentant des résidents de la cité leur a énuméré les problèmes auxquels ils sont confrontés.
Pascal Ouédraogo, représentant des résidents de la cité, a énuméré entre autres, l’aspect sécuritaire du site (pas de poste de police et de gendarmerie), le dispensaire construit dans le cadre du PSUT sans agents de santé, le difficile accès aux domiciles (notamment en saison pluvieuse). « Les gens veulent vraiment habiter mais il y a un certain nombre de conditions préalables qui sont nécessaires », dit-il.
Manque de coordination
Des explications de Maurice Dieudonné Bonanet, ministre de l’urbanisme et de l’habitat, il ressort un manque de coordination entre les différents acteurs qui interviennent sur le site afin de le rendre viable. « Il y a beaucoup d’intervenants », note-t-il.
« Nous allons désigner un coordonnateur du projet Bassinko de manière à ce que toutes les actions qui se mènent ici, soient en harmonie », a déclaré le ministre Bonanet.
Fin de l’anarchie
Il a en outre rassuré les habitants de la zone quant à la volonté du gouvernement d’observer une rupture avec certaines pratiques d’antan. Il entend ainsi mettre fin à l’anarchie pour faire de la place à l’harmonie.
« Plus d’intervention sans coordination ne se fera en matière d’aménagement urbain. Nous allons nous asseoir pour que nous puissions nous entendre sur le mode opératoire », a indiqué le ministre en charge de l’urbanisme, promettant aux populations une accélération de l’intervention de l’Etat et des promoteurs immobiliers.
Privilégier le dialogue
« Plus rien ne sera fait dans l’obscurité », a ajouté Dieudonné Bonanet qui s’est dit ouvert au dialogue, proposant de le privilégier plutôt que de battre le macadam .
« Ce que nous demandons, c’est que vous soyez compréhensifs. Nos portes sont ouvertes au dialogue. S’il y a des problèmes, venez nous voir. Nous allons discuter, nous allons trouver des solutions », a indiqué le ministre.
Oui Koueta
Burkina24
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