Emprunt obligataire : quand le Trésor Public compte d’abord sur les hommes d’affaires burkinabè
Le trésor public du Burkina Faso a organisé ce mercredi matin une rencontre d’informations et d’échanges autour de l’emprunt obligataire lancée par l’Etat burkinabè.
Les opérations de souscription ont débuté depuis le 10 novembre. Mais le Trésor public juge bien nécessaire de communiquer davantage au sujet de l’emprunt obligataire, toute chose qui a motivé l’organisation d’une rencontre avec les hommes d’affaires, responsables de banques et de société d’assurances, ainsi que des opérateurs économiques. L’objectif visé est de donner le maximum d’informations et de motiver ces derniers à souscrire à l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne, d’un montant de trente-cinq (35) milliards de francs Cfa et d’une durée de 5 ans, émis par l’Etat Burkinabè.
Les Burkinabè ont donc jusqu’au 08 décembre pour souscrire à un taux préférentiel de 6,5% net, et contribuer ainsi au développement économique du pays. En effet, la mobilisation des ressources permettra à l’Etat de réaliser des investissements dans le cadre de la SCADD. Cette mobilisation découle du besoin de financement de 238 563 818 000f cfa, relevé par la loi de finance rectificative du budget de l’Etat, gestion 2011. Si le Trésor public compte plus sur les hommes d’affaires du Burkina et le marché financier régional de l’UEMOA, il n’est pas exclu pour les simples citoyens, d’y souscrire, d’autant plus qu’il est donné la possibilité de revendre les titres avec la cotation des obligations à la Bourse régionale de valeurs mobilières (BRVM).
D’une importance capitale pour les hommes d’affaires, la question de garantie trouve sa réponse dans l’expérience de l’Etat qui a toujours pu honorer ses engagements en matière de remboursement. De plus, le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité publique, Moumounou Gnankambary, a assuré qu’un compte séquestre sera ouvert pour répondre à bonne échéance aux paiements des intérêts et du capital.
L’émission de cet emprunt obligataire est la deuxième, après celle de 2003 qui avait permis de mobiliser 25 milliards, et le Burkina Faso, en l’espace de six mois, est le troisième pays de l’espace UEMOA à faire appel à l’épargne public, après la République de Côte d’Ivoire et le Bénin.
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