POUR « DEMOCRATISER » LE THEATRE, LE CARTEL PROPOSE UNE SAISON THEATRALE.

 Déjà reconnu pour son apport dans la réussite des différentes éditions  des RECREATRALES aux côtés des compagnies Falinga, Théâtre Éclair, Grâce Théatre, la Compagnie Théâtr’Evasion vient d’ajouter une autre corde à son arc : la création de la « Saison Théâtrale du Cartel ».

La majorité des pièces de théâtre que l’on rencontre sur les grandes scènes nationales sont des spectacles destinés à un public élitiste. Ceux qui sont produits pour des représentations dites de sensibilisation sont parfois relégués au second plan, soit pour leur qualité qui laisse à désirer, soit même pour l’étiquette «Théâtre de sensibilisation» que l’on leur colle. Conscient que le public de toute strate sociale est aussi une catégorie qui sait apprécier des productions de qualité si elles sont montées avec des exigences professionnelles, et pour permettre à ce public de bénéficier des créations dites d’auteur, la Saison Théâtrale du Cartel qui n’est qu’au stade d’édition pilote,  permettra de déployer, pour le grand bonheur du public burkinabè, des créations qui avaient l’habitude d’être présentées uniquement à des publics du Nord. Pour les éditions à venir, cette manifestation envisage de s’ouvrir à d’autres quartiers de la ville de Ouagadougou et ses alentours. Tous les publics pourront donc voir gratuitement un théâtre auquel ils s’identifient.

Les spectacles programmés à ces différentes soirées sont des projets issus de la Fédération du Cartel ou réalisés par de jeunes compagnies qui se distinguent par une certaine originalité dans leur travail. Du 23 novembre au 23 décembre 2011, le public de Ouagadougou pourra apprécier, dans la cour de l’INAFAC, tous les mercredis, jeudis vendredis et  samedis, quatre représentations « Le Professeur Komis Anatolus dans Tout le monde sait », « Paroles de forgeron » de KIENTEGA P. Gérard, « Ziitba » de Sidiki YOUGBARE, « Le Musée Bombana de Kokologo » et bien d’autres spectacles. En plus du théâtre, des humoristes, des conteurs et des slameurs seront de la partie. Au public donc de profiter librement de cette démocratisation du théâtre.

Rialé