Laurent Bado victime d’une tentative d’assassinat : Il raconte les faits
Après l’épisode de la « gifle » sur le Pr Laurent Bado, fondateur du PAREN et actuellement député à l’Hémicycle au compte du même parti, Burkina 24 a appris ce mardi 31 mai 2016, qu’il y a eu tentative d’assassinat sur le député, dans la nuit du dimanche 29 mai 2016. Laurent Bado joint par Burkina 24 raconte les faits. Les présumés assassins auraient accosté un jeune du quartier pour s’informer sur le lieu d’habitation du Pr Laurent Bado.
« A 23h, ils ont voulu me tuer, un commando de trois personnes dans une BMW sans immatriculation. Ils étaient armés avec de gros calibres. Ils ont forcé le petit de dire où se trouve ma maison. Il a alors été inspiré. L’enfant a dit qu’il est diaspo, il connait le nommé Laurent mais il ne connait pas ma maison.
On a essayé vraiment de l’intimider. Dans un premier temps, on a dit qu’on va lui donner de l’argent. Qu’il savait que ceux-là, ils allaient aller faire des massacres. Lui aussi il a eu le courage de dire vraiment, il ne connait pas.
Après, le gars voulait voir le numéro d’immatriculation et il voit que le véhicule n’a pas de numéro d’immatriculation. Il y a l’incivisme, le désordre, mais comment on peut avoir des véhicules qui circulent à Ouagadougou sans immatriculation ? Si le gars avait pris l’immatriculation, c’est terminé ! Il faut dénoncer ces genres de comportements du Gouvernement. Il ne réagit pas !
Il y a beaucoup de gars qui ont intérêt à me tuer. Ils sont nombreux. Des fois je critique les camons de bois de chauffe qui tuent et on ne fait rien et je dis que ce sont les gradés de l’armée. Cela fait maintenant 15 ans que je dis. Les cars de transport en commun interurbain, je l’ai encore dit au Premier ministre dans son discours sur la situation de la nation. Des gars qui foncent 120 à l’heure, j’ai même cité un. Je ne comprends pas quoi. On est dans quelle planète de singe ? Si chacun doit se débrouiller pour vivre, qu’on nous le dise. Chacun utilisera la ruse.
Avant-hier nuit, le gars est arrivé il tremblait et il s’est confié à son oncle. Le lendemain matin, c’est vers 13h qu’ils sont venus me raconter ce qui s’est passé. Ce qui est encore plus grave, il y a quelqu’un qui a chargé une dame de trouver un gros sorcier pour m’éliminer. Je connais le nom de la dame et je sais où elle habite, à Bobo-Dioulasso.
Je suis professeur de droit, j’ai été à la police à Boulmiougou. Un des enfants de mon grand frère, gendarme, est venu dormir dans la cour. Mais la police est venue aussi surveiller. Je veux une sécurité rapprochée mais avec quel argent ? Normalement, le gouvernement devrait réagir. Qui a voulu me tuer ?
C’est clair. J’ai tout. Il y a une autorité centrale à Ouagadougou qui commande maintenant cette femme qui est à la recherche du grand wack-man (féticheur). D’ici décembre je vais mourir.
Il n’y a pas de raisons que des ministres aient deux gardes devant leur porte. Moi aussi j’aurai pu être un ministre et dans l’intérêt du pays, on peut quand même m’affecter deux policiers ».
Burkina 24
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