Inondations au Burkina : Les solutions de Yannick Tou

Dans ce message, un citoyen, Yannick Tou, propose des solutions, d’abord, pour venir en aide aux populations touchées par les inondations, et ensuite, pour prévenir les futures catastrophes hydriques.

Je prie pour tous nos compatriotes qui ne savent pas où ils dormiront aujourd’hui et cela pour plusieurs mois, si ce n’est plus, avec leur famille.

Nous voulons un Burkina nouveau, un Burkina meilleur. Soyons les citoyennes et les citoyens qui le méritent en prenant les actions nécessaires pour palier à ce problème:

1- dans un premier temps, aidons à reloger temporairement ces personnes. Il y a sûrement des maisons et maisonnettes vides dans les villes et villages touchés.

Quitte à demander un loyer forfaitaire, de grâce n’en profitons pas pour nous enrichir, proposons à nos autorités de les occuper le temps que nos compatriotes désormais sans abri en trouve un.

N’hésitons pas à fixer un temps précis pour lequel on fait ce geste avec une promesse de l’Etat de nous rendre notre bien comme il l’a pris. Cela obligera l’Etat à ne pas non plus en profiter pour « balayer ce problème sous la natte » et à assumer ses responsabilités vis-à-vis de nous qui ferons un geste.

2- dans un deuxième temps, retroussons nos manches et nettoyons tous les caniveaux que nous avons. La jeunesse, notamment celle en vacances, sera d’une grande aide. En contrepartie, pour la remercier, nos parents pourraient offrir l’eau et les repas en plus de vives félicitations et vifs encouragements

3- pour finir, soyons après cela, les gardiennes et les gardiens de la bonne tenue de nos caniveaux qui ne sont pas des poubelles. Et en cas d’ensablement, allons prévenir les services municipaux pour qu’ils viennent les vider. S’ils ne le font pas dans des délais raisonnables, prenons des photos et crions au scandale. Avec les médias sociaux et les organes de presse, dont ceux en ligne, il est impossible que nous ne soyons pas vus et entendus.

Toutes ces mesures devraient aider à lutter contre les inondations, l’insalubrité et les maladies comme la diarrhée, la dysenterie, etc. et contre le paludisme car sans retenue d’eau il y aura moins de moustiques.

Soyons désormais des citoyennes et des citoyens actives/actifs et proactives/proactifs pour l’avènement d’un meilleur Burkina Faso.

Ma conviction est que si chacune et chacun fait sa part et assume ses responsabilités,  nous devrions y arriver.

C’est ma contribution car je suis bien conscient que l’Etat ne peut pas tout et que nous devons l’aider à rendre notre quotidien meilleur.

Yannick Tou