Affaire enregistrement Lopez/Nogo : Philippe Ouédraogo se défend
Une capture d’écran publiée sur la page Facebook de Philippe Ouédraogo SG du Bloc national des étudiants contre l’injustice et l’impunité (BNECI) l’a amené à comparaitre devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou le 21 septembre 2017. Lui et ses camarades du BNECI ont tenu une conférence de presse ce lundi 25 septembre 2017 pour indiquer qu’il ne se reproche rien et qu’il dispose suffisamment de preuves pour se défendre au tribunal.
Philippe Ouédraogo a été cité à comparaitre le jeudi dernier et il lui est reproché des «faits supposés de complicité de diffamations et d’injures dans la mise en circulation d’un enregistrement téléphonique d’une supposée conversation privée entre Safiatou Lopez et Nogo Idrissa », pouvait-on lire dans la déclaration liminaire du BNECI.
« J’ai eu à publier une capture sur la toile mais les images sont muettes et on ne peut pas lire à travers cette capture. On ne peut pas lire les contenus des enregistrements qui sont sur la capture. Rien ne prouve que ce soit les enregistrements qui sont sur la capture et rien ne prouve que ce soit moi qui ai été le premier à publier (…). Je ne sais pas si c’est Safiatou Lopez ou Nogo Idrissa qui a enregistré la conversation », a expliqué Philippe Ouédraogo.
Il a rappelé qu’il ne se reproche rien et fera face à ses détracteurs. Il assure qu’il dispose suffisamment de preuves pour se défendre au tribunal.
L’affaire de la capture n’a pas été le seul sujet débattu à cette conférence de presse. Le BNECI s’est attardé sur la situation qui prévaut à l’Université de Ouagadougou. Ils accusent le manque de volonté politique des dirigeants à trouver les solutions aux problèmes liés au système éducatif.
Selon le BNECI, « l’université est aujourd’hui un véritable mouroir qui forme des potentiels chômeurs (…). C’est connu de tous qu’il faut passer 5 longues années à l’Université avant de prétendre avoir une licence qui ne correspond pas au besoin du marché de l’emploi (…). L’on se souvient des promesses de campagne en matière de refondation de l’éducation, zéro école sous paillote, connexion à haut débit dans les universités, qui demeurent utopiques jusqu’à nos jours ».
Irmine KINDA
Burkina 24
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