Aménagement de la section urbaine de la RN4 : Constats
Dans le cadre d’une revue de l’ensemble des projets publics financés par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), une délégation de la banque a effectué une mission de visite terrain. Ils étaient ce jeudi 5 octobre 2017 sur la route nationale 4 (RN4) pour s’enquérir de l’avancement des travaux d’aménagement de la section urbaine, allant du croisement de la RN4/RN3 à l’échangeur de l’Est de Ouagadougou.
Un taux d’exécution physique de 40% contre 95% du délai déjà consommé, c’est le constat qui a été donné de voir à la délégation de la BOAD accompagnée par les coordonnateurs du chantier de la section Route Nationale 4 (RN4), allant du croisement de la RN4 /RN3 à l’échangeur de l’Est à Ouagadougou en passant devant l’hôpital Yalgado.
Un retard dans les travaux que Tiraogo Hervé Ouédraogo, directeur général du bureau d’études, justifie par le démarrage tardif des travaux dû à des contraintes de libérer l’emprise du chantier pour l’entreprise.
«Ça peut choquer, mais pour pouvoir déplacer tous ceux qui étaient ici il a fallu prendre un décret d’utilité publique, qui a pris à peu près plus de 8 mois. Pendant ce temps, son délai courait. Ce délai administratif n’incombe pas à l’entreprise », explique-t-il.
A cela s’ajoutent les déplacements des réseaux SONABEL, ONEA, ONATEL et autres réseaux téléphoniques qui « sont des sous-traitants de l’entreprise et lesquels sous-traitants n’ont pas une contrainte de délai».
Vu l’importance de ce tronçon qui est la voie principale qui mène à l’hôpital Yalgado, l’entreprise ne peut avoir une totale emprise de la voie, ont laissé entendre les coordonnateurs. « Nous avons opté de travailler à demi-chaussée, explique toujours l’ingénieur des travaux publics, c’est-à-dire on travaille sur un côté, quand on finit, on repasse de l’autre côté. On n’a pas le choix. Ça nous ralentit mais c’est pour ne pas couper la circulation ».
Ce qui ne sera pas sans inconvénients aussi. Et au maître d’œuvre de demander ici le respect des consignes par les usagers. «Souvent, on tend les drapeaux et ils n’obéissent pas. On essaie de faire certains travaux la nuit. Mais même la nuit le trafic n’est pas aussi faible que ça. Souvent ils circulent sans phare, et quand un problème arrive, c’est nous les coupables ».
Après avoir constaté de visu les travaux suivi des explications des coordonnateurs sur tout le long du chantier, Omar Diarra, directeur du département des opérations de la BOAD, a conclu qu’ « à la date d’aujourd’hui, vu ce qu’on observe sur le terrain, on peut dire que les choses sont en bonne voie au rythme auquel ils travaillent. Aujourd’hui, on peut dire que le plus dur est passé. Les choses vont avancer ».
Un délai supplémentaire non encore défini devrait être accordé à l’entreprise en consensus avec les bailleurs de fonds pour terminer les travaux.
En rappel, ce projet d’aménagement débuté en mai 2016 pour un délai d’exécution de 18 mois, est cofinancé par la BOAD et l’Etat burkinabè à un coût global de plus de 24 milliards de F CFA TTC, avec pour entreprise d’éxécution, la COGEB.
Revelyn SOME
Burkina24
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