Ouverture de la Triennale 2012 : Le Président du Faso salue une Afrique réunie autour de son futur
Les rideaux se sont levés sur la Triennale 2012 de l’ADEA sur l’éducation, au cours d’une cérémonie officielle ce lundi matin à Ouagadougou, en présence de quatre chefs d’États, des chefs de Gouvernements et de ministres de l’éducation du continent.
C’est un moment crucial de réflexions qui a débuté ce lundi matin dans la capitale du Burkina Faso, précédé de deux journées importantes, consacrée, l’une à la diaspora et l’autre à la coopération Corée-Afrique. Cinq jours au cœur d’une problématique résumée comme thème en ces termes: « promouvoir les connaissances, compétences et qualifications critiques pour le développement durable de l’Afrique : comment édifier/concevoir une réponse efficace des systèmes d’éducation et de formation ? » Initiée pour répondre aux questions essentielles relatives, dans le domaine de l’éducation et de la formation, à la conception et à la mise en œuvre de réformes et innovations en vue d’un développement durable, la Triennale est perçue par les plus hautes autorités comme « un temps de réflexion prospective » sur les conditions de développement durable de l’Afrique. La présence effective des chefs d’États ivoiriens, maliens et nigériens, celle du premier ministre béninois représentant le président, de ministres représentant le président rwandais et le président togolais, confèrent toute son importance à ces questions au cœur de la Triennale de l’ADEA, reconnue par l’Union Afrique comme organisation continentale.
C’est en cela que le Président du Faso a salué une mobilisation autour du futur du continent, car, ajoute-t-il, « les nations les plus prospères sont celles qui ont gagné le pari de l’instruction universelle et établi un système d’éducation et de formation tout au long de la vie. » Différentes interventions ont d’ailleurs appuyé cette importance de l’éducation et de la formation dans le développement des pays africains. Entre autres, celle du vice ministre de l’éducation de la Corée, pour qui l’éducation occupent une place de choix parmi les différentes forces qui impulsent le développement d’un pays. Ou encore l’allocution du Président du Comité Directeur de l’ADEA, Monsieur qui pour l’occasion bien trouvée, à prêté ces mots à Nelson Mandela : « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde ».
Point décisif d’un long processus de concertations et de recherches mené par l’ADEA avec les ministres d’éducation, la rencontre de Ouagadougou se révèle donc une occasion pour permettre à l’Afrique d’aller vers des systèmes éducatifs et de formation qui se préoccupent et servent les objectifs du développement durable
En attendant les résultats de ces cinq jours de réflexions et d’échanges, l’idée que le développement de la science et de la technologie détermine l’avenir du continent fait un consensus dans les interventions, autant que la nécessité pour les gouvernant de miser sur l’éducation, à travers l’accroissement des ressources consacrées à l’éducation et à la formation.
Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Suivre la chaine
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Restez connectés pour toutes les dernières informations !
Quelle bonne id?e?
Je me demande quelle strat?gie, sortira de cette triennale pour am?liorer l’?ducation en Afrique ou dans un pays comme le BF.