11-Décembre à Manga : L’ONEA s’active
L’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) s’active à Manga pour fournir le précieux liquide bleu aux festivaliers qui se rendront dans la cité de l’épervier pour le 11-Décembre.
Perché en hauteur à l’entrée ouest de la ville de Manga, les travaux du nouveau château d’eau de 150 m3 sont achevés. L’eau stockée à l’intérieur peut à présent être déversée dans les nouvelles et anciennes canalisations jusqu’aux 300 branchements effectués dans la cité des forces vives.
Barnabé Millogo est le directeur régional du Nord-Est de l’ONEA. « Contrairement aux autres directions couramment connues », celle-ci compte 23 villes dont celle de Kombissiri, de Pô et la ville hôte des festivités du 11-Décembre 2018. « Ce château a une capacité de 150 m3 pour desservir essentiellement la cité des forces vives et tous les abonnés environnants de ce château », indique-t-il.
L’office de l’eau prévoit effectuer « un maillage » dans l’optique de « lier le réseau de ce nouveau château avec l’existant (de même capacité au centre de la ville) pour augmenter la capacité d’alimentation en eau potable de la ville de Manga ». Il le fallait bien. Le seul château qui alimentait la ville de Manga avant la réalisation, « ne suffisait pas ».
Un autre château
En plus de ce château, les travaux de cet autre avec une capacité de 30 m 3 situé à l’intérieur du gouvernorat sont en finition. Les ouvriers s’y activent pour faire les derniers raccordements. Pour renvoyer l’eau à l’intérieur des 15 284 mètres linéaires de canalisation nouvellement posés, l’ONEA a réalisé six forages.
Ces sources d’eau renverront le liquide dans les trois châteaux d’une capacité totale de stockage de 330 m3 Nous avons un autre château qui a été réalisé au niveau du gouvernorat qui fait 30 m 3. Avant les nouvelles réalisations, l’office, selon les estimations du directeur régional pouvait « alimenter la ville avec environ 600 m3/jour ».
En effet, relève le directeur régional, « les besoins de la ville étaient au-delà ». Avec l’apport de ces six nouveaux forages et l’existant, la capacité de production avoisinerait à présent les 1 200 m3/jour. Et les besoins de la ville étant autour de 1 000 m3/jour, « nous sommes largement au-delà de ce que la ville a besoin pour consommer ».
Kaboré Abdoul Kader travaille pour l’entreprise CED Burkina, sous-traitant pour la pose des canalisations dans la cité des forces vives. Ensemble avec les manœuvres, ils ont veillé sur le chantier pour que l’eau soit disponible pour les festivaliers qui convergent vers la cité de l’épervier.
« A l’heure actuelle, on peut dire que c’est louable ce que nous avons fait. C’est un travail qui doit normalement avoir un délai d’environ six à cinq mois. Mais là, nous sommes à deux mois d’exécution. On a commencé le 19 octobre dans la cité ici. Là, nous avons le château qui est déjà arrêté avec l’eau. Et l’ONEA peut commencer à faire les branchements dans les domiciles. C’est louable », s’auto congratule le chef de sentier qui a su « manager le personnel » pour aboutir au résultat présent.
« Nous pouvons dire avec assurance – et nous l’affirmons – à l’issue de ces travaux, il n’y aura pas de problème d’eau lié au manque de la ressource parce que nous avons une capacité de production et de stockage qui permettra à tous nos abonnés d’avoir de l’eau », a déclaré M. Millogo. Pour peu qu’il y ait l’énergie disponible pour renvoyer l’eau forée et stockée dans les trois châteaux d’eau.
Les délestages étant légion, l’ONEA a équipé l’un des forages, qui a été réalisé dans le cadre des festivités avec un débit de 5 m3 /h, d’un groupe électrogène pour que celui-ci prenne le relais en cas de rupture de la fourniture en énergie. Le mécanicien et chef d’équipe Louis Compaoré, avec ses collègues, s’assure que tout est comme il faut.
« Sur ce site, nous avons deux sources d’alimentations dont une source réalisée par la SONABEL et un groupe électrogène pour nous permettre d’être à l’abri d’une éventuelle pénurie d’énergie pour permettre au forage de bien fonctionner. Sur ce site, nous pouvons assurer que les conditions de fonctionnement sont réunies », assure Barnabé Millogo.
Sur les 53 sites d’accueil des participants à la commémoration du 11-Décembre, l’ONEA dit pouvoir réaliser un branchement pour « uniquement 12 sites ». Pour les sites restants, indique le directeur régional, quatre citernes feront la navette. « Il y aura des rotations qui seront faites pour pouvoir alimenter les différents festivaliers qui viendront pour le 11-Décembre. Quand il n’y a pas de branchements ONEA, promet-il, les citernes viendront pour alimenter tout le monde ».
Oui KOETA
Burkina24
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