Eau potable au Burkina : Le Japon vole au secours de 4 villages
Dans le cadre de son programme de coopération intitulé « Dons aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine », le gouvernement du Japon a octroyé un don de 29,5 millions de FCFA pour l’exécution du projet de réalisation de forages dans quatre villages de la commune de Silly, province du Sissili, région du Centre-Ouest. La signature de convention a eu lieu ce vendredi 8 février 2019 à Ouagadougou.
Selon les statistiques, plus de 60% des maladies dont souffrent les enfants de moins de 5 ans, dans les zones rurales au Burkina Faso, sont d’origine hydrique. Dans l’optique de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population de Burkina Faso, le gouvernement du Japon a apporté un soutien d’une valeur de 29,5 millions de FCFA non remboursables ce vendredi 8 février 2019.
Le Japon a signé une convention avec l’association pour la conservation et la mise en valeur de Gabio pour la réalisation des forages dans quatre villages de la commune de Silly, dans la province de la Sissili, région du Centre-Ouest. Il s’agit des villages de Sadouan, de Dio, de Sadoin et de Diarra.
« L’une des préoccupations majeures des populations burkinabè, surtout celles vivant en milieu rural, est la disponibilité d’un point d’eau potable dans leur localité », a fait savoir l’ambassadeur du Japon, Tamotsu Ikezaki.
Par ailleurs, il a rappelé que c’est le troisième contrat qu’il signe avec des associations en 2019. Ainsi, ces quatre forages viendront s’ajouter aux 1 152 autres et au château d’eau déjà réalisés par le Japon dans le cadre des dons contribuant à la sécurité humaine. Le diplomate japonais reste convaincu que la réalisation des forages positifs dans ces localités permettra aux populations d’améliorer leurs conditions d’hygiène et de santé.
Le président de l’Association pour la Conservation et la Mise en Valeur de Gabio(ACMVG), Benao Batien, a laissé entendre que ce don sera bénéfique pour des milliers d’êtres humains et animaux. Cependant, il a déploré qu’en ce début du 3e millénaire, des populations consomment encore l’eau « sale des puits et des rivières ».
AÏna TOURE (stagiaire)
Burkina 24
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