Soudan: Un nouveau plan de transition soumis aux contestataires

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Des médiateurs de l’Éthiopie et de l’Union africaine (UA) ont présenté le jeudi 27 juin 2019 un nouveau plan de transition aux contestataires soudanais. Pendant, ce temps ni le pouvoir militaire  ni la société civile ne lâche du lest dans le bras de fer qui les oppose.

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Les médiateurs de l’Ethiopie et de l’Union Africaine présents à Khartoum, la capitale soudanaise, ont soumis aux contestataires une transition constituée de huit civils et sept militaires. Parmi les huit civils, sept devraient être issus de  l’Alliance pour la Liberté et le changement (ALC), porte-flambeau de la contestation. Le huitième et dernier civil serait choisi sur la base d’un consensus entre les deux camps.

Cette transition devra durer au total 3 ans présidée séquentiellement par un militaire pendant 18 mois puis un civil pour les 18 autres mois restants.

En réaction à cette proposition de mouture faite par les médiateurs, l’Alliance pour la Liberté et le changement (ALC) a indiqué être en train d’examiner cette approche  « avant de prendre une décision à son sujet », a précisé l’ALC. Quant aux nouvelles autorités militaires du pays, elles n’ont pour l’instant pas réagi sur cette question.

L’Ethiopie est le principal médiateur de cette crise soudanaise et à la demande du Conseil militaire, elle devrait rédiger un « document commun » avec l’UA pour relancer les pourparlers interrompus en mai 2019.

La différence majeure avec la précédente version d’accord entre les deux factions opposées, le pouvoir militaire et l’Alliance pour la Liberté et le changement (ALC), réside dans le quota  de 67% alloué aux civils au sein du conseil législatif, qui va faire office de Parlement de transition. Ce principe avait été accepté par les deux parties avant d’être par la suite réfuté par le Conseil militaire en mai dernier.

Les responsables de la contestation membres de Liberté et le changement (ALC) ont convoqué un meeting ce dimanche 30 juin 2019. Cette mobilisation est la plus grande depuis la dispersion sanglante le 3 juin 2019 d’un sit-in de manifestants ayant campés devant l’Etat-major de l’armée à Khartoum.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : Jeune Afrique

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