Histoire du Burkina : Domba Jean Marc Palm édifie les membres d’une association de la diaspora

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Dans le cadre de son programme dénommé « Devoir de mémoire pour le renouveau », l’Association pour la Fraternité et le Développement de la Diaspora Burkinabé en Côte d’Ivoire,  a organisé le Mercredi 4 septembre 2019 au centre pilote de Port-Bouët à Abidjan, Côte d’Ivoire, la projection d’un film documentaire suivie d’un débat portant sur la problématique du « Devoir de mémoire et repère pour la construction de l’Etat-Nation à partir de la reconstitution de la Haute-Volta, le 4 septembre 1947 ». Domba Jean Marc Palm, historien et Président du Haut Conseil pour le Dialogue Social en était l’invité spécial et le conférencier.

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Avant de rentrer dans le vif du sujet, Bazié Alexis, Président l’Association pour la Fraternité et le Développement de la Diaspora Burkinabé en Côte d’Ivoire (AF2DB-CI) a remercié le conférencier, les invités et chefs traditionnels ayant répondu à l’appel.

Il a par la même occasion souligné que l’objectif principal de ce film documentaire était d’apprendre auprès des aînés l’histoire du Faso. L’investiture du Bureau du comité régional de l’AF2DB-CI Abidjan présidé par Mme Rouamba Salimata a, par ailleurs, meublé cette cérémonie.

Ce documentaire de 52 minutes, riche en information, a porté sur la balkanisation du continent africain. En effet, au  regard des événements relatées par cette production cinématographique, la Haute-Volta a été une colonie d’appui au développement des principales colonies environnantes.

Sous l’impulsion des leaders nationalistes et profitant du contexte post-guerre mondiale favorable, la Haute-Volta a connu sa reconstitution territoriale. Selon le conférencier, Domba Jean Marc Palm, c’est donc dans ce cadre patriotique que les pères fondateurs de la Haute-Volta ont exhorté la jeunesse burkinabè au don de soi pour le développement du Faso.

Pour lui, trois problèmes principaux minent le Faso actuel, à savoir, l’esprit de sacrifice, le problème du repli identitaire et enfin la question de l’aliénation culturelle. Pour y trouver une solution, Domba Jean Marc Palm a appelé la jeunesse burkinabè à retourner et à recourir aux sources des valeurs et cultures burkinabè, au respect des aînés et aussi au patriotisme.

Cette activité a bénéficié  du soutien de l’Union des chefs et notables traditionnels en Côte d’Ivoire.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Correspondant de Burkina24 en Côte d’Ivoire

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