La société de transformation des fruits tropicaux DAFANI SA reprend ses activités en Août
Le Bureau de restructuration et de mise à niveau de l’industrie au Burkina Faso (BRMN) a injecté près de 2 milliards de FCFA en termes de crédits directs et de prise de participation dans le capital pour remettre en selle la Société de transformation des fruits tropicaux (DAFANI SA) en Août 2011.
Implantée à Orodara (75 km au sud de Bobo-Dioulasso), la Société de transformation des fruits tropicaux DAFANI SA, était en léthargie depuis une année pour des raisons économiques.
Le président du Conseil d’administration, Oula Traoré, a déclaré que « la société était sous-capitalisée, avec un crédit bancaire devenu trop lourd à supporter. Cela nous a amené à cette situation », a-t-il déclaré.
Selon les statistiques du ministère en charge de l’Agriculture, la production annuelle de mangues au Burkina Faso est estimée à 80.000 tonnes, alors que la majorité des unités de transformation évoluant dans le secteur informel ne pouvait absorber que 5.000 tonnes.
Avec un capital social au départ de 750 millions de FCFA et un niveau d’investissement en première phase de 3,1 milliards de FCFA, DAFANI SA avait une capacité d’absorption de 12.000 tonnes de mangues fraîches, 300 tonnes de tamarin et 200 tonnes d’oseille par saison.
Le directeur national du BRMN, Silvanus Traoré, a expliqué que l’appui de l’Etat à la relance des activités de DAFANI s’est traduit par un accompagnement financier et des crédits directs, à savoir l’octroi de 1 milliard de FCFA de crédits et d’une prise de participation au capital de la société à hauteur de 700 millions de FCFA.Avec cette prise de participation, l’Etat détient désormais 42% des parts, mais le privé demeure majoritaire avec 58%.
Les parts du privé sont détenus par un pool bancaire et financier composé d’Ecobank, la Banque commerciale du Burkina (BCB), la Banque sahélo-saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC), Burkina Bail et Alios Finances Burkina.
Le projet de restructuration et de mise à niveau de l’industrie nationale, rappelons-le, est né de la volonté de l’Etat burkinabé qui, à la faveur de la crise financière internationale survenue en 2008, a mis en place le Programme de restructuration des entreprises en difficultés (PRED) en 2009, pour accompagner les entreprises confrontées à certaines difficultés.
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