Développement participatif et inclusif au Burkina Faso : Le CERADESI examine 20 communes
Le Centre d’études et de recherche action pour le développement économique et social intégré (CERADESI) a restitué une étude sur le renforcement de la redevabilité sociale et la veille citoyenne. Cette étude vise à faire du développement participatif et inclusif une réalité dans 20 communes du Burkina Faso.
Dans l’optique d’impliquer la population locale dans l’élaboration des projets de développement, le Programme d’appui au renforcement de la redevabilité sociale et de la veille citoyenne en faveur de l’accès aux services sociaux de base (PARRC) intervient dans 20 communes du Burkina Faso.
Ce projet vise, entre autres, à contribuer au renforcement de la veille citoyenne afin d’améliorer les services sociaux de base par des dépenses publiques inclusives et participatives.
Cette initiative a été conduite par le Centre d’études et de recherche action pour le développement économique et social intégré (CERADESI) avec l’accompagnement financier et technique de UNICEF Burkina pour une durée de 18 mois. A noter que les 20 communes constituent une phase pilote du programme.
Moussa Sissao, membre du conseil d’administration du CERADESI, a souligné que cette étude a permis de toucher du doigt les réalités de l’implication de la population locale dans la gestion de la cité.
« Ce rapport retrace l’approche des communes sur les questions de gouvernance en matière d’éducation, de santé, de nutrition, de réduction de pauvreté et éventuellement voir les faiblesses et les atouts afin d’envisager les actions nécessaires pour renforcer ces communes dans leur gestion avec l’implication des communautés », a-t-il relevé.
Le développement est participatif et inclusif
En plus d’inculquer une culture de redevabilité et de responsabilité sociale, le programme souhaite contribuer à réduire toutes formes d’inégalités. Il s’agit, entre autres, de l’injustice sociale en matière de droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables.
Pour Alida Ouattara, la spécialiste genre et développement du CERADESI, le développement est participatif et inclusif.
« Nous avons remarqué qu’il y a beaucoup d’inégalités. Et la plupart des femmes et enfants sont laissés pour compte. Ils n’interviennent pas, ils ne participent pas. C’est comme s’ils étaient mis à l’écart. Dans le cadre de ce projet, nous voulons œuvrer à faire participer toutes les couches sociales des communes dans la gestion budgétaire. Parce que la gestion budgétaire concerne tout le monde », a-t-elle indiqué.
Le représentant de UNICEF Burkina, Francis Oubda, a rappelé que son institution compte faire de la démocratie participative, une réalité au niveau des communautés afin d’accompagner la décentralisation et les initiatives de développement au niveau local.
Burkina 24
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