Station satellitaire : Le Burkina Faso désormais une nation spatiale

publicite

Le Burkina Faso dispose désormais de sa première station satellitaire. Son lancement a eu lieu ce jeudi 27 août 2020 à l’Université Norbert Zongo de Koudougou. Cette station au sol marque une avancée significative dans la mise en œuvre du projet « Burkina Sat1 », a commenté la direction de la communication de la Présidence du Faso.

La suite après cette publicité

Selon le président de l’Université Norbert Zongo, Pr Frédéric Ouattara, par ailleurs, coordonnateur du projet, c’est grâce au soutien et à l’engagement du Chef de l’Etat que le Burkina Faso a pu mener à bien ce projet qui le place au premier rang dans la conquête spatiale en Afrique francophone.

« Le Président du Faso a permis que le Burkina Faso devienne une Nation spatiale dans un temps très proche », a déclaré Pr Frédéric Ouattara. Dans le cadre de la coopération bilatérale, des discussions sont en cours avec des partenaires pour la mise en orbite d’un satellite burkinabè, a-t-il poursuivi.

Mais en attendant, à en croire ce meilleur physicien spatial d’Afrique en 2018, cette station qui constitue la deuxième phase de construction du satellite burkinabè pourra aider notamment les agriculteurs du « Pays des Hommes intègres » dans les prévisions pluviométriques et également dans l’adaptation aux changements climatiques.

« Ne regardez pas le coût, regardez plutôt ce qu’il va apporter au pays »

« Nous pouvons également accompagner les médecins dans la prévention des maladies comme la méningite et les maladies respiratoires en général », a indiqué le Pr Frédéric Ouattara. Pour le directeur de cabinet du Président du Faso, Dr Seydou Zagré, cette station, à travers la mise à disposition des données fiables, permettra de prendre des décisions appropriées.

Elle coûtera la bagatelle somme de 110 millions F CFA. La dernière étape, selon les dires de l’astrophysicien burkinabè, portera sur les tests et la mise en orbite du nano satellite.

« Nous sommes soutenus par des chercheurs de notre laboratoire de Recherche en Energétique et Météorologie de l’Espace « LAREME ». Nous avons dans notre équipe des Burkinabè de la diaspora, ayant des compétences en ingénierie et dans le domaine des sciences de l’espace… Ne regardez pas le coût, regardez plutôt ce qu’il va apporter au pays, le service qu’il va rendre. Le satellite va rendre plus de services que ce que nous allons investir… Le Maryland est la base de la NASA aux Etats-Unis. Koudougou sera la base de l’agence spatiale au Burkina Faso. D’autres pays africains ont déjà ces cadres de stimulations scientifiques », a confié l’astrophysicien au quotidien d’Etat Sidwaya.

Le ministre en charge de la recherche scientifique, Pr Alkassoum Maïga, s’est dit admiratif du travail abattu avec le peu de ressources mises à la disposition du chercheur. Il lui a traduit sa reconnaissance pour l’efficacité dont lui et son équipe ont su faire preuve. « Le Burkina est fier de ce qui est en train de se faire. S’il y a un seul projet qu’il faut faire avancer, c’est bien celui-là. Il est d’intérêt stratégique ; ne serait-ce que pour notre sécurité alimentaire, pour prévenir les catastrophes et certaines maladies. Nous avons misé sur le bon cheval », a affirmé le ministre.

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Noufou KINDO

@noufou_kindo s'intéresse aux questions liées au développement inclusif et durable. Il parle Population et Développement.

Articles similaires

Un commentaire

  1. Félicitations au Pr Fréderic Ouattara et à toute son équipe. Que cette première expérience soit le début d’une grande réalisation et que le BF soit enfin leader ou l’un des leaders dans un domaine de la technologie.
    Nous suivons l’avancée de ce projet avec beaucoup d’interêt…
    Bon vent au projet !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×