Côte d’Ivoire : «La présidentielle aura bel et bien lieu le 31 octobre»

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L’élection présidentielle du 31 octobre 2020 approche à grands pas avec des doutes et des craintes. Le camp présidentiel est en pleine offensive dans la presse française. Après « Paris Match », « Le Monde » et « Le JDD », ce fut au tour des médias « France24 » et « Radio France International » d’interviewer le président sortant Alassane Ouattara ce mardi 27 Octobre 2020 au Palais Présidentiel d’Abidjan.  

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Pour justifier sa « volte-face » à compétir à la présidentielle ivoirienne après la disparition de son dauphin Amadou Gon Coulibaly, Alassane Ouattara évoque un élan national à l’origine de ce « sacrifice ». « C’est mon amour pour mon pays qui me pousse à être candidat. Avec moi, la défaite est certaine. C’est pourquoi ils décident de ne pas y aller », faisant allusion à ses adversaires.

Selon Alassane Ouattara, un report de la présidentielle « serait un parjure, car la Constitution fixe l’élection au dernier samedi d’octobre. Elle aura donc lieu à cette date. »

A propos de l’ex-président Henri Konan Bédié, le président Alassane Ouattara a dit marquer sa disponibilité à le rencontrer. Toutefois, il se heurtait à son refus. «  Je ne vais pas le bousculer. Il est mon aîné tout de même », a-t-il ironisé.

Parlant du retour de Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle en Belgique, est en attente d’un jugement en appel après avoir été acquitté par la CPI pour crime contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, le candidat du RHDP est des plus rassurés. « Son passeport est en cours de délivrance, il a déjà fait neuf ans [de prison] et je trouve qu’il est temps qu’il rentre en Côte d’Ivoire», dit-il.

Alassane Ouattara sur le cas Guillaume Soro est formel : « Guillaume Soro sait que j’ai des preuves contre lui », a-t-il affirmé tout en s’en remettant à la justice de son pays pour les poursuites contre l’ex-président de l’Assemblée Nationale Ivoirienne.

Au cours de son prochain mandat, la limite de l’âge à 70 ou 75 ans devrait, selon Alassane Ouattara, refaire surface pour une présidentielle de 2025 sans lui, sans Bédié encore moins Laurent Gbagbo notamment.  « Cela suffit comme ça. C’est un sacrifice que je fais pour cette année. Alors, [pour 2025], il me serait difficile, même impossible [de me présenter] et j’espère que la Constitution va nous régler le problème », a tranché le président sortant.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Correspondant de Burkina24 en Côte d’Ivoire

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