Burkina : Des jeunes contestent l’organisation du renouvellement des organes du Conseil National de la Jeunesse (CNJ)
Les membres du Réseau d’Association du Mouvement des Jeunes pour le Développement Durable (RAMJDD) se sont réunis devant le ministère en charge de la jeunesse, pour contester l’organisation du renouvellement des organes du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), ce mardi 13 juillet 2021. Mais ils n’ont pas pu rencontrer le ministre de tutelle.
Les 16 et 17 juillet 2021, le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) précédera au renouvellement des membres de son organe. Au regard des « irrégularités » constatées autour de cette élection, le Réseau d’Association du Mouvement des Jeunes pour le Développement Durable (RAMJDD) a tenu à proposer des doléances au ministère en charge de la jeunesse avant la date proprement dite.
Selon Ibrahim Ouédraogo, membre du CNJ, qui est également membre du RAMJDD, cette sortie est partie du constat et des irrégularités qui empêchent la participation de plusieurs associations à ces élections. « 8 jours de délai ont été donnés aux associations. Conformément à l’article 24, 25, 26 du code électoral, qui prévoit 30 jours de délai. Nous trouvons que des manquements sont là. C’est à partir de ces constats que nous sommes ici ce soir », a-t-il lancé.
À l’entendre, ces mesures d’exclusion devraient être revues par le ministère afin que ces élections puissent se dérouler en toute quiétude. « Il va falloir qu’on puisse revoir ce processus d’adhésion, pour permettre aux jeunes qui ont été écartés, de participer à ces élections. Nous venons voir le ministre de la jeunesse pour éviter que des éventuels manquements soient au rendez-vous », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, la doléance du Réseau, pour des raisons de non respect des démarches administratives, selon un responsable du ministère, a été transmise au service courrier. « Ils étaient venus ici le vendredi, pour les mêmes raisons. Comme aujourd’hui, nous leur avons expliqué la même chose. Ce n’est pas au ministère de gérer la vie des associations. Il y a un organe pour cela. Il n’ont pas rencontré le ministre, tout simplement parce qu’il n’ont pas pris de rendez-vous ou fait les démarches à suivre », a-t-il expliqué.
Ainsi les membres du réseau, tout en espérant une prise en charge adéquate de leurs doléances, ont fait savoir que des mesures seront éventuellement prises, afin de faire entendre leur voix.
Abdoul Gani Barry
Burkina 24
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