Coup d’État au Burkina : Le PDP/PS se dit prêt à accompagner le MPSR, mais…
Alors que la CEDEAO vient de suspendre le Burkina Faso de ses instances, suite au coup d’État du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), au niveau national, les partis, formations politiques et OSC prennent acte du coup d’État, comme l’a fait le parti pour la démocratie et le progrès/parti socialiste (PDP/PS), ce vendredi 28 janvier 2022.
Les militaires ont pris le pouvoir au Burkina Faso depuis le lundi 24 janvier 2022. Après un silence du côté des partis et formations politiques aux premières de la prise du pouvoir par le lieutenant colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba et ses hommes, ce dernier temps les déclarations s’enchaînent, la plupart disent prendre acte du coup de force des militaires. Le parti pour la démocratie et le progrès/parti socialiste (PDP/PS) s’est ajouté à la liste.
Le parti dresse quelques propositions à l’endroit de la junte au pouvoir depuis le 24 janvier 2022. Il propose une constitution endogène qui prendra en compte les aspirations sociolinguistiques de toutes les communautés du Burkina Faso.
«Chaque communauté sociolinguistique écrit sa constitution, ces constitutions sont superposées, ce qui est commun apparaît et de facto, la constitution du Burkina Faso. Elle est la sève même par excellence de l’unité, de la naissance de la nation burkinabè qui n’existe jusqu’ici que par abus de langage, car aucun fondement juridique et légitime du point de vue de nos usages et coutumes, culturel, social, économique et politique», a dit Toro Drabo, président du parti.
Les responsables de ce parti se disent prêts à accompagner toute politique qui vise à restauration et à la reconquête du territoire national. Par conséquent, ils sont prêts à soutenir et travailler aux côtés du MPSR pour la restauration de la nation.
« Nous sommes très contents de tout mouvement, de toute personne, de qui que ce soit au Burkina Faso qui veut faire ce travail (de restauration du territoire, ndlr), eh ben, nous l’applaudissons et l’accompagnons », a affirmé Toro Drabo.
Le président du PDP/PS a indiqué que son parti s’abstient de tout commentaire pour le moment de ce qui sera de la gestion du MPSR. «L’ancien président Sékou Touré l’a dit, il faut juger un homme par ce qu’il dit et par ce qu’il fait. Et s’il y a contradiction entre ce qu’il dit et ce qu’il fait, il faut le prendre par ce qu’il fait», a-t-il dit.
Le PDP/PS invite les nouvelles autorités du pays à privilégier la justice, la liberté et la transparence dans l’exercice du pouvoir.
Willy SAGBE
Burkina 24
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