La finance digitale pour accélérer l’inclusion financière : Les acteurs du domaine en conclave
La première session 2022 du cadre de concertation sur la finance digitale s’est tenue ce mardi 5 juillet 2022 à Ouagadougou sous le thème « Finance digitale, un outil d’accélération de l’inclusion financière ». Cette activité a été placée sous la présidence du ministre en charge de l’économie et des finances Abel Somé et sous la vice-présidence de la ministre en charge de la transition digitale, Aminata Zerbo/Sabane.
Ne laisser aucun Burkinabè en marge à l’ère du numérique, telle est la vision du Fonds des Nations Unies pour l’équipement (FUNE/UNCDF) en soutien au secrétariat permanent de la promotion de l’inclusion financière.
Il s’est donc tenu ce 05 juillet 2022, la première réunion du cadre de concertation sur la finance digitale. Cette première session a pour objectif de favoriser les échanges entres les acteurs intervenant dans la finance digitale autour de la problématique du service supplémentaire pour les données structurées et sur celle relative à la contribution des technologies financières à la promotion de l’inclusion financière au Burkina Faso.
Cette présente session bénéficie de l’accompagnement du Fonds des Nations Unies pour l’équipement, qui est un organisme qui facilite l’accès aux capitaux publics et privés par les populations les plus démunies dans les 46 pays les moins avancés du monde. C’était donc une nécessité que l’UNCDF soit présente en ce jour, en à croire sa responsable pays, Jeannine Ouattara.
« UNCDF a trouvé que c’est de son devoir d’être là aux côtés du secrétariat permanent de la promotion de l’inclusion financière en mettant à disposition des mécanismes de financements innovants pour les différentes populations vu le taux de pénétration des mobiles que nous avons au niveau du Burkina. Il est important de saisir cette opportunité pour permettre aux populations qui se trouvent dans les zones les plus reculées d’avoir accès eux aussi aux services financiers via les mobiles », a expliqué Jeannine Ouattara.
Selon Abel Somé, président de la cérémonie, la finance inclusive constitue un puissant outil de lutte contre la pauvreté monétaire dans la mesure où elle permet aux acteurs de la vie économique de contribuer à la création de richesses par un accès aux moyens de productions et aux financements.
Il a par ailleurs salué la pertinence du thème choisi « Finance digitale, un outil d’accélération de l’inclusion financière » qui selon lui, s’inscrit en droite ligne des priorités des acteurs du développement qu’ils forment.
« Ce thème est une invite à l’ensemble des acteurs à renforcer la synergie d’action, le partenariat et la communication sur les problématiques du domaine notamment les technologies financières, l’interopérabilité et l’interconnexion, l’accès aux services supplémentaires pour les données non structurées (USSD), l’identification unique, la protection des consommateurs des services financiers numériques… », a détaillé Abel Somé.
L’État burkinabè ne reste pas en marge des efforts pour l’effectivité de la finance digitale au Burkina Faso. C’est ce qu’a expliqué Aminata Zerbo/Sabane, vice-présidente de la session.
« Le gouvernement fait la révision du cadre règlementaire pour que cette finance digitale puisse être effective et se développer. L’Etat met des infrastructures dans les zones qui ne sont pas assez rentables pour les opérateurs pour permettre aux populations de ces zones de pouvoir être connectées. Également avec d’autres acteurs, il encourage le développement de cette finance digitale pour qu’elle soit effective », a rassuré Aminata Zerbo/Sabane.
Flora KARAMBIRI et Micheline OUEDRAOGO (Stagiaire)
Burkina 24
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