Burkina : Le mois de la famille et de l’enfant célébré ce 5 juillet 2022
Le Burkina Faso a commémoré ce mardi 5 juillet 2022, le mois de la famille et de l’enfant. Une célébration pour promouvoir les liens de fraternité entre tous les segments de la jeunesse, des minimes aux seniors.
« Le gouvernement s’engage qu’à partir de ce jour les seniors deviennent les mentors des juniors, les juniors, les mentors des cadets, et les cadets, les mentors des minimes », c’est ce qu’a laissé entendre Abdoul Wabou Drabo, le ministre des sports de la jeunesse et de l’emploi lors du mois de la famille et de l’enfant, célébré ce mardi 5 juillet 2022 à Ouagadougou.
Pour lui c’est une manière pour eux de faire de cet engagement un mouvement national appelé le mouvement national du mentorat des jeunes, d’où le thème « Familles Citoyennes ».
Le patron en charge de la jeunesse, du sport et de l’emploi affirme que lorsqu’un enfant, un jeune, pour une quelconque raison que ce soit se retrouve en difficulté, sans famille ou qu’une famille soit dépassée dans l’exercice d’une parentalité intégrale, la communauté et l’Etat doivent prendre le relais et assurer un avenir digne de sécurité pour répondre à leur détresse.
Pour le ministre en charge de l’action sociale et de la famille, Salimata Nebié, le Burkina Faso qui enregistre en ce jour plus d’un million 900 milles déplacés internes composés en grande majorité d’enfants, ce pays ne peut plus rien faire sans associer les enfants au cœur de ses préoccupations, au cœur de ses programmes.
« Si le Burkina à mal à quelque chose, c’est sa citoyenneté, le civisme, la discipline. Aucun pays ne s’est construit avec l’indiscipline et l’incivisme. On va essayer de remettre ses valeurs dans nos valeurs », dit-elle.
Familles citoyennes
Salimata Nebié affirme que Familles citoyennes est une initiative de Fatoumata Coulibaly de l’association Africa business TV.
« Elle a pensé que la communauté elle-même désigne des familles modernes que nous allons présenter dans toutes les provinces. On va les suivre, on va voir comment un père de famille, une mère de famille et leurs enfants arrivent à vivre selon les valeurs de nos traditions, selon les valeurs de notre république qui respectent les uns et les autres, qui ont un leadership, qui impactent la vie de leur voisin, qui influencent tout autour d’eux ».
Cette journée de la célébration du Mois de la famille et de l’enfant a vu la participation des enfants à travers sketch et ballets et de soumettre certaines doléances à l’endroit des initiateurs de cette journée.
Les doléances des enfants
La représentante des enfants, Celia Ouédraogo, affirme qu’ils sollicitent un appui pour le renouvellement des bureaux du parlement des enfants au niveau national et de ses démembrements, l’intervention dans le domaine de la protection de l’enfant, le renforcement encore des actions en faveur de la prise en charge des enfants et de leurs mères en situation d’urgence, le renforcement des actions pour la promotion socioéconomique des familles burkinabè, et d’œuvrer pour que la paix et la cohésion sociale reviennent et demeurent au Burkina Faso.
Les partenaires techniques et financiers qui soutiennent cette initiative affirment que la situation des enfants au Burkina s’est dégradée. Pour eux, tout le monde a un rôle à jouer.
« Nous devons célébrer les avancées et redoubler d’efforts pour que chaque enfant bénéficie de son droit de vivre à l’abri de la violence, de l’exploitation et de la maltraitance », confie Sandra Lattouf, représentante de l’UNICEF au Burkina Faso.
Il faut noter que la célébration du « Mois de la famille et de l’enfant » se fonde depuis 46 ans sur la journée de l’enfant africain commémorée le 16 juin de chaque année.
Saly OUATTARA
Burkina24
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