Karim Bandaogo alias « le vagabond de la charité » reçoit un trophée
En vue de soutenir Karim Bandaogo, plus connu sous le sobriquet de « vagabond de la charité », les responsables du Dream Lounge ont organisé une soirée à son honneur. « L’ami des personnes démunies » a reçu un trophée : « Étalon de Yennenga ». C’était dans la nuit du vendredi 26 aout 2022.
Il n’est plus à présenter à l’échelle nationale de par ses actions de bonne foi à l’endroit des enfants démunis. Vous l’avez aperçu une ou plusieurs fois en train de donner aux enfants de la rue de quoi se nourrir. Pour ceux qui ne l’ont jamais vu, il suffit alors de dire Karim Bandaogo, ou encore le vagabond de la charité, et cela vous viendra à l’esprit.
Depuis quelques années maintenant, il passe ses journées aux cotés des enfants en situation précaire. S’il ne leur donne de quoi se nourrir, il leur octroie de quoi se vêtir ou encore de quoi se mettre dans la poche pour subvenir à leurs besoins. D’une manière ou d’une autre, il se plait à donner le sourire à ces personnes qui vivent dans les conditions pas favorables.
« il faut souvent les soutenir »
Bien qu’il soit dans l’ombre, car discret, il est suivi par plusieurs personnes qui apprécient d’une forte manière ses bonnes œuvres. En retour, ils soutiennent le jeune bénévole à leur façon. Parmi ces personnes, figure Oumar Keita. Manager, et promoteur de bar, de son état, il a pensé à rendre hommage à Karim Bandaogo, lors d’une soirée, au Dream Lounge.
« C’est un petit frère, avec tout ce qu’il fait dans la ville, le combat qu’il mène, réellement, ça fait plaisir. Quand on voit les frères qui se battent pour les jeunes frères de la rue, ça n’arrive pas seulement qu’aux autres il faut souvent les soutenir. Raison pour laquelle je dis pourquoi pas lui décerner un prix, pour l’encourager dans ce qu’il fait pour les enfants de la rue », relate Oumar Keita.
Un Étalon de Yennenga, c’est le trophée qui a été décerné au vagabond de la charité. A entendre Oumar Keita, à défaut de lui donner de l’argent, l’idéal a été de lui trouver un trophée avec lequel il s’en souviendra encore pendant longtemps.
« Le prix, c’est un Étalon de Yennenga, pour lui donner comme souvenir. Quand il a ça, et s’il dépose, il peut dire, ah, j’ai fait ça, il y a des gens qui pensent à moi, voilà pourquoi on m’a décerné ce prix pour m’encourager pour ce que je fais dans la rue. On n’a pas d’argent pour lui donner, mais au moins l’encourager, dire qu’on le voit, on le suit de près, on est avec lui », avance Oumar Keita.
C’est alors un sentiment de fierté qui anime Karim Bandaogo, de savoir qu’il n’est pas seul dans ce noble combat qu’il mène au quotidien. Il ne s’est donc pas fait prier à leur lancer un message de remerciement.
« Une soirée à mon nom, c’est vraiment quelque chose de génial »
« On est toujours dans le social, par la grâce de Dieu, on a des grands frères aujourd’hui qui ont décidé de faire une soirée à mon nom, pour voir honorer tout ce que je fais pendant des années. Déjà je dis merci pour ça. C’est toujours dans le cadre du combat pour ces enfants, les enfants qui sont dans les rues, les enfants orphelins et tout ça.
Une soirée à mon nom, c’est vraiment quelque chose de génial. Parce que tu comprends que le combat que tu fais n’est pas zéro, tu vois que c’est suivi par tes grands frères, par des personnes, surtout quand c’est fait par des personnes que tu aimes bien, ça fait vraiment plaisir », se réjouit le vagabond de la charité.
En perspective, Karim Bandaogo laisse entendre que dans les jours à venir, des actions de bonne volonté vont suivre encore de plus belle.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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