Une Éthiopienne parmi les sept personnes exécutées au Koweït
Sept (7) personnes dont deux (2) femmes ont été exécutées au Koweit, malgré les appels à la clémence lancés par des militants internationaux des droits humains. Ces exécutions sont les premières du genre depuis cinq ans. Les exécutions sont assez rares au Koweït, qui possède les sixièmes plus grandes réserves de pétrole au monde.
Selon l’agence de presse officielle KUNA qui a décrit les personnes exécutées, elles ont été toutes reconnues coupables de meurtre avec préméditation avec bien d’autres accusations.
Il s’agit de trois hommes koweïtiens, une femme koweïtienne, un homme syrien, un Pakistanais et une femme éthiopienne. Le Koweït a déclaré que les exécutions avaient eu lieu dans sa prison centrale sans en dire davantage sur la méthode utilisée. Toutefois, il est su que le cheikh pend généralement ses prisonniers condamnés.
« Ils ont privé les victimes de leur droit le plus sacré dans ce monde, qui est le droit à la vie », a déclaré le parquet koweïtien dans un communiqué.
Le Koweït n’avait pas procédé à une exécution depuis 2017, année où il avait également procédé à une exécution massive de sept prisonniers, dont un membre de la famille régnante.
L’Union européenne a condamné ces exécutions, qui, selon elle, coïncidaient avec une visite du fonctionnaire de la Commission européenne, Margaritis Schinas, dans le pays.
« L’UE appelle à l’arrêt des exécutions et à un moratoire de facto complet sur l’application de la peine de mort, comme première étape vers une abolition formelle et complète de la peine de mort au Koweït », a déclaré l’UE dans un communiqué, qualifiant la peine de mort de « châtiment cruel et inhumain ».
Schinas a averti séparément dans un communiqué que l’UE « tirera les conséquences que cela aura sur les discussions sur la proposition de mettre le Koweït sur la liste d’exemption de visa ».
Le Parlement européen devait voter ce jeudi 17 Novembre 2022 ou non la levée d’obligation de visa pour les Koweïtiens et ceux du Qatar voisin dans l’UE où l’ambassadeur du Koweït à Bruxelles y est convoqué séparément.
Amna Guellali, une responsable d’Amnesty International, a également demandé l’arrêt des exécutions et estimé que « la peine de mort est une violation du droit à la vie et le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit ».
Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU
Burkina24
Source : Africanews
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