Burkina : La contribution des forces étrangères remise en cause, selon une étude
La Fondation Rosa Luxembourg en collaboration avec l’Organisation Démocratique de la Jeunesse (ODJ), a présenté les résultats d’une étude sur la situation sécuritaire au Sahel, ce vendredi 2 décembre 2022 à Ouagadougou. Cette étude est axée essentiellement sur les interventions militaires étrangères au Sahel, les manifestations de la violence et sur les conflits miniers au Burkina Faso.
Au regard de la crise sécuritaire à laquelle le Burkina Faso fait face, une étude a été menée par la Fondation Rosa Luxembourg en collaboration avec l’Organisation Démocratique de la Jeunesse (ODJ). Cette étude s’est déroulée de novembre à décembre 2020 et en février-mars 2021, et visait à recueillir les perceptions sur la crise sécuritaire.
En effet, l’étude a porté entre autres, sur les interventions militaires étrangères au Sahel, les manifestations de la violence et les conflits miniers au Burkina Faso. Les résultats de cette ont été rendus publics ce vendredi 2 décembre 2022 à Ouagadougou. Selon l’étude, les forces militaires étrangères ne sont pas la solution à la crise sécuritaire au Sahel.
A écouter Yempani Lankoandé, secrétaire général adjoint de l’ODJ, l’option purement militaire de l’intervention militaire étrangère est totalement inopérante aussi bien au Burkina Faso que dans tout le Sahel.
A noter que la majorité des enquêtés considèrent que la crise sécuritaire est une conséquence du capitalisme et de l’impérialisme. Selon l’étude, les interrogés reprochent aux puissances étrangères, notamment la France, de protéger leurs intérêts économiques.
Egalement, plusieurs autres personnes interrogées dans le cadre de l’étude ont souligné la mauvaise foi de la France à lutter contre le terrorisme au Sahel.
Claus-Dieter Köning, Directeur régional Afrique de l’ouest fondation Rosa Luxemburg, a suggéré de soutenir les solutions internes. « Nous proposons de soutenir les forces internes pour que cette paix qui est chère soit vraiment durable dans tous les domaines afin d’avoir un avenir économique pour tout le pays pour que les gens puissent vivre avec dignité dans leurs réalités quotidienne », a-t-il indiqué.
Wendaabo Cathérine KOURAOGO et Yéhé Veronique TRAORE (Stagiaires)
Burkina 24
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