Promotion des droits de l’enfant et égalité pour les filles : Plan international demande le concours des journalistes
Tintilou, localité est une localité située à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Ouagadougou en suivant la Route nationale n°1. C’est dans ce lieu paisible loin des vrombissements de la capitale Ouagadougou que des journalistes sur invite de l’ONG Plan international Burkina se sont retranchés avec leur hôte pour participer du 5 au 6 juin 2023 à un atelier dénommé « Coalition des médias pour la promotion des droits des enfants et l’égalité pour les filles ». Cet atelier entre dans le cadre de l’𝐎u𝐯𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐮 𝐋𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬𝐡𝐢𝐩 𝐝𝐞 𝐏𝐥𝐚𝐧 𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨, l𝐞 𝟎𝟓 𝐉𝐮𝐢𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟑. L’objectif est de présenter l’ONG Plan International Burkina Faso, son fonctionnement, ses missions et voir dans quelle mesure permettre aux journalistes de donner la bonne information sur le droit des enfants et de la jeune fille, socle sur lequel se basent les missions de l’ONG.
C’est en 1937 que Plan international Burkina Faso est né en Espagne. La structure s’appelait alors Plan de parrainage des victimes de la guerre en Espagne. L’histoire raconte qu’un soldat espagnol alors qu’il devait partir à la guerre a laissé une note dans la poche de son fils pour que quiconque trouve la note s’occupe de son fils.
La lettre a effectivement été trouvée par quelqu’un qui a été sensible au message. C’est ainsi que le Plan de parrainage pour les enfants victimes de la guerre en Espagne est né. Ensuite cette appellation s’est muée en Plan international pour les enfants victimes de la guerre avant de devenir Plan international. C’est l’historique que les organisateurs de cet atelier ont retracé aux journalistes.
Ainsi pour leur dire que la protection des enfants, de la jeune fille et le parrainage est au cœur de l’Action de Plan international. En effet, pendant deux jours, des communications sur le fonctionnement de Plan international, l’historique et la vocation de l’institution, le système de parrainage, le fonctionnement de l’institution, sa stratégie de communication ont tenu en haleine les participants composés d’experts de Plan Burkina, de jeunes, de jeunes femmes leaders et de journalistes venus des quatre coins du pays.
Au finish, il est attendu des journalistes qu’ils puissent mieux porter le bon message qui va dans le sens du respect de l’humain, du respect du droit de l’enfant, de la jeune fille et de l’équité du genre dans toutes les sociétés.
Aussi, selon Anika Krstic, représentante résidente de Plan international Burkina, il est essentiel que l’ONG communique bien avec les journalistes afin qu’ils portent le bon message allant dans le sens du respect de l’humanité et du respect du droit de tout un chacun. « Pour nous, cette semaine est une opportunité pour mieux se comprendre pour rendre le travail du journaliste beaucoup plus utile pour le bénéfice du public.
En débutant la semaine par la coalition des médias, Plan international Burkina Faso marque l’intérêt qu’elle porte à la collaboration avec les actrices et acteurs de médias, qui sont des maillons clés du changement positif de nos sociétés« , a-t-elle d’ailleurs laissé entendre.
Cela est d’autant plus important pour l’ONG car dit-elle, Plan international Burkina communique beaucoup et fait beaucoup de plaidoyer pour l’égalité et l’équité dans la société. Un objectif difficile à atteindre sans le concours des journalistes.
En rappel, Plan international, c’est 85 ans d’existence, dont 47 ans, au Burkina Faso avec l’ouverture de son premier bureau en 1976 à Kaya. L’ONG met en œuvre une trentaine de projets de développement et de projets humanitaires pour cette année fiscale comprise entre le 1er juillet 2022 au 30 juin 2023 au Burkina Faso.
Hamadou OUEDRAOGO
Burkina 24
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