10e congrès de la SOGOB : Le Pr Charlemagne Ouédraogo porté à la tête du bureau pour deux ans
Le 10e congrès de la Société des Gynécologues Obstétriciens du Burkina Faso (SOGOB) couplé à son 30e anniversaire d’existence s’est tenu du 21 au 23 juin 2023 à Ouagadougou. Ce congrès était placé sous le thème « la contribution de la SOGOB pour l’amélioration de la santé maternelle et périnatale au Burkina Faso ». Il a refermé ses portes ce vendredi 23 juin 2023 avec une satisfaction de tous les acteurs.
18 conférences, 2 tables rondes, 1 panel, 4 symposiums et 172 communications scientifiques orales et affichés ont ponctués les travaux de ce 10e congrès, en présence de 800 congressistes venus de 26 pays d’Afrique, d’Europe, et d’Amérique, à en croire Pr Zamané Hyacinthe, médecin gynécologue.
« Les communications ont concerné des thématiques très variées et ont permis des échanges enrichissants avec entres autres, beaucoup de notions d’actualité, ce qui permettra d’améliorer les pratiques et contribuer à réduire davantage la morbidité et la mortalité maternelle et périnatale dans nos différents pays.
En marge des travaux, la SOGOB a tenu son assemblée générale. 9 ateliers ont été organisés en pré congrès ; ce qui a permis de renforcer les compétences de 201 participants dans plusieurs domaines que sont la chirurgie vaginale, l’échographie obstétricale, la lecture de l’enregistrement du risque cardiaque fœtale, le dépistage et la prise en charge des lésions pré-cancéreuses du col de l’utérus, la manœuvre obstétricale, la gestion de l’hémorragie post-partum… », a fait ressortir Pr Zamané Hyacinthe, lors de la lecture de la synthèse du rapport.
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Au regard de ce qui précède, c’est avec enthousiasme que le président du comité d’organisation a déclaré que ce congrès a été une véritable réussite. Il a laissé entendre qu’en 30 ans, la SOGOB a engrangé d’énormes acquis grâce à son travail acharné, même si selon lui, des efforts doivent être encore faits.
« En 30 ans nous sommes passés de plus de 400 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes, à 222 décès maternels. Vous voyez que cela a diminué de moitié. Nous ne sommes pas contents mais derrière, on voit que nous avons fait quelque chose. En 30 ans nous sommes passés de 12 gynécologues à 200 gynécologues. Ce n’est pas suffisant mais nous avons quand même évolués.
En 30 ans notre collaboration avec le ministère a permis de disposer de documents de référence de qualité… En 3 0ans la SOGOB a contribué à la formation des prestataires de santé. En 30 ans, le bilan est satisfaisant mais tout n’est pas fini, nous devons redoubler d’efforts », a souligné Der Adolph Somé, président du comité d’organisation du 10e congrès de la SOGOB.
Au cours de ce 10e congrès, la SOGOB a tenu son assemblée générale et a renouvelé son bureau. Le Pr Charlemagne Ouédraogo, médecin gynécologue obstétrique et ancien ministre de la santé a été porté à la tête du bureau pour un mandat de 2 ans. Pour lui, au-delà de la joie, c’est d’énormes défis qui doivent être relevés. A cet effet, il en a appelé à la contribution de tous.
« C’est un sentiment de joie d’être porté à la tête de la SOGOB pour un mandat de 2 ans. Mais aussi une lourde responsabilité qui m’incombe. C’est pour cela que j’aurai besoin de la contribution de tous et je place ce mandat sous le signe de la confraternité et de la solidarité agissante.
Le défi à relever c’est la solidarité des membres afin que nous puissions promouvoir la gynécologie obstétricale au Burkina Faso, pour accompagner le ministère de la santé dans l’atteinte de ses objectifs, mais aussi faire en sorte que chaque acteur de la SOGOB puisse se reconnaitre comme membre de la SOGOB parce qu’il y a un retour à son niveau qui fait qu’il puisse exercer sa profession dignement et se sentir acteur de la santé maternelle et néonatale au Burkina Faso », a-t-il déclaré.
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En rappel, le 10e congrès de la SOGOB couplé à son 30 anniversaire était placé sous le parrainage du ministre en charge de la santé Dr Lucien Kargougou, sous la présidence d’honneur du Pr Bibiane Koné, de la coprésidence scientifique du Pr Jean Lankoandé et du Pr Abdoulaye Sekou.
Flora KARAMBIRI
Burkina 24
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