Programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2024-2026 : Le gouvernement appelle à la poursuite des efforts

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Les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT), réunis en séance plénière ce samedi 24 juin 2023, ont voté à l’unanimité, le projet de loi portant institution d’une contribution spéciale sur la consommation de certains produits et services. Le gouvernement burkinabè, représenté par Fatoumata Bako/Traoré, ministre déléguée chargée du budget, a également présenté le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2024-2026.

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Le projet de loi portant institution d’une contribution spéciale sur la consommation de certains produits et services, soumis à l’examen des 67 votants du jour de l’Assemblée législative de transition (ALT), a été voté à l’unanimité.

Selon la représentante du gouvernement, Fatoumata Bako/Traoré, ministre déléguée chargé du budget, il s’agit d’une loi visant à alimenter le Fonds de soutien patriotique. « C’est une loi que nous avons élaborée pour pouvoir prendre en charge tout ce qui sera fait comme contribution pour pouvoir alimenter le Fonds de soutien patriotique », a-t-elle expliqué.

L’adoption de la présente loi, dit-elle, permettra « d’abonder suffisamment et conséquemment » le Fonds de soutien patriotique dont la finalité est de « prendre en charge des questions sécuritaires, notamment tout ce qui va concerner les dépenses au niveau de la prise en charge des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) », a-t-elle rappelé.

DPBEP 2024-2026

Devant la représentation nationale, la ministre déléguée chargée du budget a aussi été amenée à présenter le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2024-2026.

Ce qu’il faut retenir de ce document, « c’est qu’on doit continuer les efforts, parce que notre environnement reste toujours confronté, au niveau international, aux conséquences de la crise russo-ukrainienne, à l’envolée des coûts du dollar et du pétrole ; au niveau régional et national, il y a question du terrorisme ; il y a des questions environnementales, notamment la pluviométrie par rapport à ce qui concerne la production agricole », a indiqué Fatoumata Bako/Traoré.

Se voulant on ne peut plus explicite, elle avance : « Toutes ces questions prises en charge, avec plusieurs hypothèses que nous avons développées, le budget 2024 se présenterait, en termes de recettes, autour 2 900 milliards de F CFA et en termes de dépenses, autour 3 600 milliards de F CFA ».

Il faut encore faire des efforts, il faut qu’on parte chercher encore des niches pour pouvoir recouvrer plus de ressources, réitère-t-elle la nécessité de ‘’serrer la ceinture’’. En termes de reformes, a-t-elle alors laissé entendre, il faut qu’on aille vers tout ce qui est digitalisation, dématérialisation, surtout pour les questions foncières. En termes de dépenses, a-t-elle poursuivi, il faut toujours aller vers la dématérialisation, notamment vers la gestion des marchés publics pour permettre aussi d’assainir la gestion budgétaire.

Tambi Serge Pacôme ZONGO

Burkina 24

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Serge Pacome ZONGO

Tambi Serge Pacome ZONGO, journaliste s'intéressant aux questions politiques et de développement durable.

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