Vacation des agents de santé dans les structures sanitaires privées : Les explications du ministre Kargougou
La conférence de presse du gouvernement de ce jeudi 27 juillet 2023 a vu la participation de Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, ministre de la santé et de l’hygiène publique ; de Ismaël Sombié, ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques et de Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, porte-parole du gouvernement.
Selon Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, ministre de la santé et de l’hygiène publique, au cours de l’année 2022, le Burkina Faso a enregistré 11 656 675 cas de paludisme avec 539 488 cas de paludisme grave et malheureusement 4 243 décès, dont 2 925 enfants de moins de 5 ans.
Afin de protéger les populations du paludisme, a fait savoir le ministre de la santé, l’Etat burkinabè, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, met en œuvre plusieurs interventions à savoir la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action, la chimio prévention du paludisme saisonnier, le traitement préventif intermittent du paludisme chez la femme enceinte, la vaccination et la lutte anti-larvaire.
Pour ce qui concerne le dernier élément cité, le ministre a annoncé des journées de lutte anti larvaire prévues se tenir au mois d’août 2023. « Au cours du mois d’août, les volontaires ASBC (Attachés de santé à base communautaire) passeront, de concession en concession, avec l’appui des municipalités pour aider les habitants à identifier et à détruire les gîtes larvaires », a expliqué Dr Kargougou.
Ces journées, dit-il, permettront de diminuer la densité vectorielle dans les grandes villes telles que Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Il a aussi indiqué que 14 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action ont été distribuées à l’occasion de la campagne de distribution gratuite de 2022.
Vacation des agents de santé
Sur l’adoption, en Conseil des ministres du 06 juillet 2023, du décret portant modalités d’interventions des agents publics de santé, le ministre Kargougou a fait savoir que les interventions seront désormais conditionnées par la signature de conventions entre les agents publics de santé, les structures publiques de santé ou les universités desquelles relèvent les agents, et les structures privées de santé où ils doivent intervenir. Ces textes, a-t-il poursuivi, permettent aux agents de santé du public d’intervenir 8 heures par semaine dans le privé en une ou deux séances.
« Pour les spécialistes, cette autorisation d’intervenir par voie de convention dans les structures privées est d’une durée de 2 ans maximum au bout de laquelle les spécialistes devront choisir entre le privé et le public.
Pour les médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, généralistes, attachés de santé, infirmiers, maïeuticiens et sage-femmes d’Etat, et les autres paramédicaux des laboratoires et de l’imagerie médicale notamment, cette autorisation d’intervenir dans le privé de santé est fixée pour une durée d’un (1) an au bout de laquelle, ces agents devront choisir formellement entre le privé et le public », a-t-il toutefois tenu à préciser ces dispositions transitoires déjà adoptées.
Dr Kargougou a en somme fait comprendre que ces différentes mesures visent à clarifier les interventions des acteurs de la santé afin que les Burkinabè, qui qu’ils soient, puissent bénéficier de meilleures offres de santé.
Tambi Serge Pacôme ZONGO
Madinatou ZONGO/SARE (Stagiaire)
Burkina 24
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