31ème Congrès ordinaire de l’UGEB : La situation des universités dans les « zones rouges » inquiète

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Le XXXI Congrès ordinaire de l’Union Générale des Etudiants Burkinabè (UGEB) a refermé ses portes le vendredi 11 août 2023. 5 jours durant, les étudiants ont porté des échanges sur le thème « Face à l’aggravation de la crise du système capitaliste impérialiste et ses répercussions sur le continent africain particulièrement dans la sous-région ouest-africaine (…) Mobilisons-nous largement pour préserver et renforcer l’UGEB et ses sections et pour mieux défendre les droits démocratiques et sociaux des étudiants (…)».

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C’en est fini pour le 31ème Congrès ordinaire de l’Union Générale des Etudiants Burkinabè (UGEB) qui se tenait à Ouagadougou depuis le 7 août 2023. Au terme de 5 jours de travaux, les étudiants ont, sans complaisance, analysé la situation nationale et celle qui prévaut au sein des universités du Burkina.

Pour l’occasion, plus de 700 délégués et étudiants du Burkina et d’autres pays ont fait le déplacement dans la capitale du pays des Hommes intègres afin de plancher non seulement sur les conditions de vie et d’études des étudiants mais aussi sur leur contribution dans les questions d’actualité du pays.

Ce cadre d’échange a permis aux étudiants de se pencher sur la vie estudiantine en dénonçant entre autres « l’application du nouveau régime général d’études », en « appelant à la solidarité aux étudiants victimes de la guerre », en «dénonçant l’augmentation de la moyenne requise pour le renouvellement de l’aide ». 

« La tendance est à la clochardisation de l’étudiant burkinabè. Les réformes opérées par le FONER, le CIOSPB et le CENOU ont davantage durci les conditions d’accès aux œuvres sociales, privant des milliers d’étudiants du bénéfice des allocations (aide, prêt, bourse). Concernant le nouveau régime général, ce n’est pas normal qu’un étudiant qui a 14 de moyenne reprenne juste parce qu’il n’a pas 7 dans une matière », a fait savoir Fousseni Sourabié président de l’UGEB.

Toujours sur la vie estudiantine, Fousseni Sourabié a déploré les retards dans les différentes universités du Burkina. « Comme toujours, les autorités universitaires se montrent insouciantes vis-à-vis des conditions difficiles des étudiants. Pour les programmes, la plus part des universités du Burkina sont soumises à ce retard. A Ouagadougou ici le retard se situe entre 6 à 24 mois », a-t-il déploré.

Parlant de la situation nationale, les congressistes ont conclu que la crise du « système capitaliste impérialiste » a des répercussions sur le Burkina Faso au double plan socio-économique et politique. « Dans les universités des régions touchées par l’insécurité telles que Ouahigouya, Fada N’Gourma et Kaya, le problème d’infrastructures est encore plus criard.

Les étudiants sont obligés de faire la navette entre les salles des lycées et écoles de formation professionnelle pour leurs activités académiques et pédagogiques. L’université de Fada et celle de Ouahigouya situées en périphérie ont même été délocalisées suite aux incursions répétitives des groupes terroristes», a-t-il signifié.

Occasion faisant, l’UGEB a renouvelé les membres de son bureau exécutif. Lesquels membres sont composés de 7 personnes.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

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