An 9 de l’insurrection de 2014 : La déclaration de l’UNIR-MPS

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CECI EST UNE DECLARATION DE L’UNION POUR LA RENAISSANCE MOUVEMENT – PATRIOTIQUE SANKARISTE (UNIR-MPS) SUR LA COMMEMORATION DES JOURNEES DES 30 et 31 OCTOBRE 2023. 

Peuple du Burkina Faso,

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Camarades Militants et Sympathisants,

Comme il est de coutume, notre Peuple commémore l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 pour célébrer sa bravoure, sa jeunesse et ses martyrs qui ont versé leur sang pour un Burkina meilleur, mais aussi pour réfléchir sur les perspectives ouvertes par ces évènements historiques.

L’UNIR-MPS, pour y avoir joué un rôle historique aux côtés d’autres forces démocratiques, voudrait tout d’abord s’incliner devant la mémoire de tous ceux qui sont tombés au cours de cette insurrection populaire et souhaiter que soient réglées une bonne fois pour toutes, les questions de justice, y compris de justice sociale, en suspens liées à ces évènements.

C’est le lieu également de rendre hommage à tous ces vaillants soldats et VDP qui, de jour comme de nuit, se sacrifient pour notre sécurité, et d’exprimer notre compassion et notre solidarité envers toutes les innombrables victimes de l’hydre terroriste, au nombre desquelles les Personnes déplacées Internes (PDI).

Camarades militantes et militants,

Comme vous le savez, la cause immédiate de l’insurrection populaire de 2014 est liée à l’opposition farouche de notre Peuple à la volonté du pouvoir de l’époque de manipuler pour la énième fois la Constitution en vue de se pérenniser. Mais les causes structurelles sont à rechercher ailleurs, dans le rejet du système de mauvaise gouvernance qui a semé les germes de la déliquescence de la société burkinabè à laquelle on a assisté par la suite.

Mais au lieu d’apporter une réponse vigoureuse, adéquate, à la mesure des aspirations populaires qui se sont exprimées à la faveur de cette insurrection populaire, l’après-transition de 2015 a pris une tournure qui a profondément déçu. Sous les oripeaux du formalisme démocratique, de l’ouverture et de la libéralisation politiques, c’est le même système de mauvaise gouvernance qui s’est perpétué après l’insurrection. Les Burkinabè, très majoritairement attachés à la démocratie en ont été amèrement déçus, au point de jeter leur dévolu sur les régimes militaires.

A cette crise de la gouvernance s’est superposée une crise de leadership, car le système de partis en place et les élections de 2015-2016 n’ont pas généré un leadership politico-militaire suffisamment visionnaire et transformateur. Pour preuve, malgré les alertes précoces, la grave crise sécuritaire que nous traversons actuellement semble avoir surpris les dirigeants de l’époque, lesquels ont tenté des réponses qui n’étaient pas à la hauteur des défis. Devant leur impuissance, la crise sécuritaire a fini par emporter notre système démocratique, et ouvert la porte au militarisme et à la tentation autocratique…

Lire l’intégralité ici ⤵️

DECLARATION UNIR-MPS 30-31 oct 23-vf. 1-11-23

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