Agriculture : L’Ambassade du Japon signe un contrat de 42 millions de F CFA avec le Centre africain de recherche et de formation en synécoculture
Un accord de don d’une valeur de plus de 42 millions de FCFA a été signé, ce jeudi 29 février 2024, à Ouagadougou, entre l’Ambassade du Japon au Burkina Faso et le Centre africain de recherche et de formation en synécoculture. Cette somme va contribuer à l’exécution du projet d’aménagement de sites pour la formation agricole dans les provinces du Kadiogo et de l’Oubritenga.
Le gouvernement japonais à travers son programme de coopération dénommé « Don aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine » a mis à la disposition du Centre africain de recherche et de formation en synécoculture une enveloppe de 42 millions de FCFA pour la réalisation de ses projets dans les provinces du Kadiogo et de l’Oubritenga.
Selon Assi Tchilalo, présidente du Centre africain de recherche et de formation en synécoculture, ce soutien du gouvernement japonais à leur organisation est « précieux ». « En ce sens qu’il nous permet de continuer à promouvoir la synécoculture au Burkina et probablement dans d’autres pays africains prochainement et à œuvrer pour un avenir durable », a-t-elle dit.
Assi Tchilalo a fait comprendre que ce projet « cadre parfaitement avec la nouvelle politique de développement social et économique prônée par le gouvernement burkinabè ». La présidente du Centre africain de recherche et de formation en synécoculture affirme que cette contribution du peuple japonais aura un impact énorme sur leur travail.
Jun Nagashima, ambassadeur du Japon au Burkina Faso, a confié que la synécoculture est une technique développée dans son pays. « Son but est de permettre une culture mixte de plantes utiles, sans pesticides et fertilisants », a-t-il expliqué. Il a salué le fait que ce projet arrive au moment que le Burkina Faso est engagé dans une offensive agricole.
« Il va permettre de réaliser des châteaux d’eau et d’aménager des espaces pour la production agricole. Il prévoit aussi un magasin de stockage et une boutique témoin. Je nourris l’espoir que ce projet soit un cadre de formation pour les apprenants à Gampéla et à Somgandé.
Je souhaite que cela puisse profiter également aux PDI (personnes déplacées internes) sur les 3 sites, y compris celui de Pamtenga. Je vous invite à beaucoup impliquer les femmes. Elles sont les piliers de nos sociétés et leur autonomisation est facteur de prospérité, de paix et de sécurité », a-t-il appelé.
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