5e édition de la SEERA : Stockage de l’énergie et efficacité énergétique au cœur des discussions

Le ministre en charge de l’énergie, Yacouba Zabré Gouba, a procédé, ce jeudi 16 mai 2024, à l’ouverture de la 5e édition de la semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA).  

Ouagadougou, la capitale burkinabè abrite du 16 au 18 mai  2024, la 5e édition de la semaine des énergies et énergies renouvelables. Cette édition est placée sous le thème «stockage d’énergie et efficacité énergétique : levier d’une transition énergétique réussie». La République du Niger est le pays invité d’honneur de l’édition.

La semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique, selon les mots du ministre en charge de l’énergie Yacouba Zabré Gouba est une contribution majeure aux efforts menés au Burkina Faso, au Mali, au Niger et en Afrique de façon générale par des acteurs publics et privés pour une véritable promotion de l’énergie durable pour tous.

«Une semaine durant, environ 1000 participants et exposants et des milliers de visiteurs échangeront autour d’un agenda riche et varié sur les énergies et énergies renouvelables dans la recherche de solutions endogènes ou basées sur coopération avec nos partenaires qui peuvent nous apporter les solutions durables à ces thématiques», a-t-il mentionné.

Yacouba Zabré est aussi revenu sur la crise en fourniture d’énergie électrique dans les pays de l’AES ces derniers temps. «Cette crise disais-je, étant la résultante de la conjugaison de plusieurs facteurs qui sont notamment les facteurs techniques, politiques, financiers, nous interpelle énormément en ce sens que nous devons rester maitres de nos choix stratégiques et de la définition des orientations stratégiques à donner à de nos politiques publiques », a-t-il appelé.

Plus loin, il a souligné que le combat pour la souveraineté dont les États de l’AES sont engagés doit se mener sur tous les fronts. «La souveraineté énergétique en vue d’assurer la sécurité d’une offre d’énergie de qualité, en quantité, à mesure d’assoir les bases solides et durable du développement socioéconomique du Burkina Faso et partant, de l’AES, notre cadre de vie commun», a-t-il souhaité.

Pour relever ce défi, le ministre de l’énergie a estimé que la mutualisation des ressources, des capacités et des compétences doit pour être une nécessité en Afrique afin de trouver des solutions aux problèmes énergétiques dans le continent.

«En toute lucidité, nous devons avoir l’honnêteté intellectuelle de faire table rase de ce qui ne marche pas pour essayer quelque chose de nouveau. Nous ne pouvons pas passer notre temps à faire la même chose durant des années tout en attendant des résultats différents», a-t-il ajouté.

Pr Frédéric Ouattara, ancien ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, par ailleurs parrain de la SEERA a, quant à lui souhaité que les conclusions, recommandations et résolutions des travaux puissent contribuer à garantir un service public de meilleur qualité afin de permettre au secteur de l’ énergie d’être un véritable levier de développement socioéconomique.

Des panels de haut niveau, des panels, des sessions de communication, des sessions techniques, des espaces d’innovation sont entre autres des activités qui meublent cette 5e édition de la SEERA.

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