Promotion du Consommons local : Le credo de l’association EDEC
L’association « Eduquer pour Développer – Eveil de Conscience BURKINA AFRIQUE » (EDEC) a officiellement lancé ses activités le vendredi 21 juin 2024, à Ouagadougou. Elle a pour sacerdoce le consommons local.
«Consommons ce que nous produisons et produisons ce que nous consommons », était l’un des combats ultimes du père de la révolution, le Capitaine Thomas Sankara. 37 ans après sa disparition, des fils et filles du Burkina s’inscrivent dans ce registre. C’est le cas de l’association « Eduquer pour Développer – Eveil de Conscience BURKINA AFRIQUE » (EDEC) qui fait de la promotion du consommons local son cheval de bataille.
« A ce titre, nous saluons la décision du gouvernement et du président du Faso de faire de la consommation du Faso Dan Fani qui signifie pagne tissé de ma patrie, une réalité dans les écoles à travers son institution comme tenues scolaires ainsi que dans les autres corps de métiers », a d’emblée cité Abdoulaye Kouanda, président de l’EDEC.
Depuis cette volonté prononcée du gouvernement d’adopter le Faso Dan Fani comme tenue scolaire, l’EDEC a dit constater sur le marché des tenues contrefaites, qui ne respectent aucune norme. « Les commerçants véreux, cupides à la recherche effrénée de leur argent partent importer des copies de fil semblable au fil produit par FILSAH dans d’autres pays comme la Chine en transitant par le Ghana, obligeant les tisseuses à les utiliser pour produire les pagnes tissés en les appelant maladroitement Faso Dan Fani.
Ce qui est faux et archi faux ce sont des pagnes tissés avec des fils aux qualités douteuses qui causent de sérieux problèmes de santé aux porteurs de ces pagnes et aux tisseuses qui subissent les effets nocifs des produits de ces fils importés dont on ignore la composition », s’est offusqué Abdoulaye Kouanda.
Pour pallier ces irrégularités, l’EDEC a entrepris des plaidoyers. A l’endroit du président du Faso et son gouvernement, l’EDEC souhaite qu’ils adoptent une politique de protectionnisme pendant au moins trois ans en faveur des pagnes FDF faits mains au Burkina Faso, mais aussi encourager et soutenir les associations des tisseuses locales pour habiller les élèves.
Au ministre de la culture, celui du commerce et de l’artisanat, c’est de sensibiliser et réprimer s’il y a lieu, les commerçants indélicats sur les méfaits et les conséquences négatives de l’importation des copies des fils des pagnes FDF sur l’économie nationale, sur l’emploi et la santé.
Sié Frédéric KAMBOU
Burkina 24
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