Lutte contre les violences basées sur le genre à Ziniaré : L’étudiante Mélica Beloum analyse la communication du RAJS avec succès

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Devant un jury, Wendyam Kady Mélica Beloum, ancienne stagiaire de Burkina 24, a défendu le mardi 23 juillet 2024 à Ouagadougou, ses travaux sur la communication du réseau Afrique jeunesse santé et développement dans la lutte contre les violences basées sur le genre dans la commune de Ziniaré. A l’issue de sa présentation, elle a obtenu son master en communication pour le développement.  

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«Analyse sur la communication du réseau Afrique Jeunesse Santé et Développement (RAJS) dans la lutte contre les violences basées sur le genre dans la région du plateau central commune de Ziniaré », c’est le thème qui a permis à l’impétrante Mélika Béloum de s’enregistrer comme maître en communication pour le développement au sein de l’Université Libre du Burkina (ULB).

Elle a relevé que la violence basée sur le genre est une réalité partout dans le monde. Cependant, elle a déploré le mutisme des victimes par ignorance des législations sur ce phénomène.

« Les victimes de ces violences peinent à avoir connaissance des lois. Nous avons également suivi des documentaires, nous avons lu des ouvrages, des documents et nous avons pu réaliser l’ampleur de ce phénomène car nous avons vu comment les victimes en pleurs. Ne pouvant pas dénoncer leurs agresseurs parce que ces agresseurs étaient des personnes de leurs familles » a-t-elle expliqué.

Mélika Béloum

Pour revenir aux travaux, elle a rappelé que le RAJS, une organisation à but non lucratif, avait initié un projet de lutte contre les Violences basées sur le genre et de promotion de la santé sexuelle et reproductive dans les régions de la boucle du Mouhoun et du Plateau Central.

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A cette occasion que Mélika Béloum a profité passer au peigne fin les actions de communication du (RAJS) dans la région du Plateau-Central. Pour l’impétrante, la communication du RAJS a contribué au changement de comportement à travers les causeries débats.

« Lors de nos enquêtes les victimes et les bénéficiaires du projet ont dit qu’au début, leurs maris ne les laissaient pas aller au marché après 14h. Il fallait attendre lendemain matin pour aller au marché. Mais avec la communication du réseau, les bénéficiaires du projet à travers les thé-débats laissent leurs femmes aller au marché », a indiqué Mélika Béloum.

Egalement, elle a déploré le manque de statistiques sur les violences basées sur le genre dans certaines localités. La qualité de sa présentation, le fond et la forme de son mémoire ont été jugés satisfaisants par le jury, ce qui a valu la note de 15/20 à Wendyam Kadi Mélika Béloum.

Saïbata GUIRO et Wendnekôta Gédéon SANGO (stagiaires)

Burkina 24

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